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Blanche-Neige et le chasseur : comment Kristen Stewart a réussi son après Twilight

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Dans Blanche-Neige et le chasseur, Kristen Stewart se glisse à nouveau dans un univers fantastique aux accents assez sombres, mais cette fois-ci pour reprendre la robe d'une des princesses les plus célèbres des contes de fées. Habituée au genre depuis la saga Twilight qui l'a révélé au grand public, K-Stew devenue idole de toute une génération d'adolescentes, confirmait avec le film de Rupert Sanders sa mue artistique.Bien qu'habituée aux lumières des projecteurs et aux plateaux de tournage depuis son plus jeune âge (sa première apparition remonte à 1999 dans un téléfilm Disney alors qu'elle n'avait que huit ans), l'ex-Bella Swan a été propulsée très tôt, très vite dans le star-system hollywoodien pour un rôle devenu iconique pour toute une génération. Une situation enviable mais également risquée, tant les exemples d'acteurs et d'actrices depuis retombés dans l'oubli sont légion. Trois ans après la sortie du dernier volet de la pentalogie Twilight, Kristen est toujours là, et ne semble pas prête de disparaître des radars, notamment grâce à des films comme Blanche-Neige et le chasseur, diffusé ce soir sur HD1.Tout au long de la Twilight-Mania qui déferla sur le globe de 2008 à 2012, Kristen Stewart doit construire toute sa carrière autour, ou en réaction avec l'image que renvoie son rôle de Bella Swan. Enfant de la balle, fille d'une producteur de télévision et d'une scripte et réalisatrice, celle qui a déjà côtoyé par le passé Jodie Foster sur Panic Room ou Emile Hirsch sur Into the Wild, elle privilégie alors des projets annexes indépendants et radicalement différents de l'esprit Twilight : la comédie lo-fi Adventureland, le film typé Sundance avec Welcome to the Rileys ou encore le biopic de Joan Jett The Runaways. Une diversité qui va lui permettre d'éviter de se faire enfermer dans les succédanés adolescents de Twilight une fois la saga adaptée des romans de Stephenie Meyer refermée.2012, l'année charnière2012 marque une année symbolique dans la carrière et la filmographie de Kristen Stewart : alors que Twilight : Révélation – 2ème partie sort au mois de novembre, l'actrice a déjà fait sensation quelques mois plus tôt avec deux films radicalement différents sortis à quelques semaines d'intervalle.Il y a d'abord ce Blanche-Neige et le chasseur, relecture à l'esthétique dark fantasy du conte, beaucoup plus proche de la version originale des frères Grimm que de son adaptation par Disney. Un pur blockbuster hollywoodien produit par Universal et doté d'un budget plus que confortable. Aux côtés de Chris Hemsworth et Charlize Theron, Kristen Stewart montre qu'elle a les épaules pour porter un projet d'envergure sans se faire écraser par le passif Twilight. "Dark au possible, lyrique en diable, beau comme une enluminure, Blanche-Neige et le Chasseur revisite le conte des frères Grimm avec respect (le miroir, la pomme, les nains, le baiser sont bien là), tout en lui faisant quelques infidélités. [...] Comme chez Peter Jackson, il se dégage des scènes de bataille – épiques –, une puissance dramatique proportionnelle à l’attachement que l’on nourrit pour les personnages. Les deux figures cardinales du conte ne sont pas oubliées : montagne de névroses, la reine est à la fois terrifiante et touchante ; Blanche-Neige, elle, est aussi coriace qu’idéaliste", écrivait Première sur le film à sa sortie.Résultat : le film est un succès en salles avec près de 400 millions de dollars de recettes, alors qu'il frôle les deux millions d'entrées en France. Un succès à peine altéré par l'affaire de mœurs qui éclate suite à la sortie du film, révélant la relation adultère entre Kristen Stewart et le réalisateur Rupert Sanders, qui conduira au retrait de ces derniers de la suite de Blanche-Neige et le chasseur, dont la sortie est prévue au printemps 2016.En même temps, Kristen Stewart fait également la une de l'actualité cannoise, faisant l'événement avec Sur la route de Walter Salles, présenté en compétition officielle (et où elle croise un certain Robert Pattinson, quant à lui tête d'affiche du Cosmopolis de David Cronenberg). Un film d'auteur au profil radicalement opposé, adapté du roman culte de Jack Kerouac. Si le film reçoit un accueil plutôt frais sur la Croisette, la performance de K-Stew, elle, est fréquemment louangée, notamment par Première : "Kirsten Dunst et surtout Kristen Stewart sont très bien dans le rôle des petites amies toujours partantes, mais forcément déçues quand elles découvrent que la fidélité est incompatible avec la liberté".Une reconnaissance grandissanteDepuis, Kristen Stewart s'est construit une filmographie bien loin de l'étiquette d'actrice froide et inexpressive qui a pu lui coller à la peau à l'époque de Twilight, multipliant les performances applaudies par la critique et n'hésitant pas à malmener son image, notamment dans le drame militaire The Guard ou comme fille courage de Julianne Moore dans Still Alice.Mais la consécration arrivera bien entendu avec Sils Maria, pour lequel elle fait son retour sur la Croisette aux côtés de Juliette Binoche et Chloe Moretz. Si le film est chaleureusement accueilli en compétition, la prestation de Stewart crève l'écran : "Kristen Stewart, d’une classe folle, est aussi instantanément iconique que dans "Les Runaways". Sa prestation, après celle de Robert Pattinson dans "The Rover", prouvera à ceux qui en doutent encore que les stars fabriquées par "Twilight" sont bien là pour durer". Sacrée quelques mois plus tard par le César du meilleur second rôle féminin, elle devient la première actrice américaine sacrée dans la plus prestigieuse cérémonie de récompenses du cinéma français, lui apportant une reconnaissance critique définitive qui fit lever quelques sourcils outre-Atlantique, mais qui ne souffrit d'aucune contestation en France.Si Kristen Stewart a bien essuyé quelques échecs avec le temps (le dernier en date étant celui d'American Ultra il y a quelques semaines), il n'en demeure pas moins qu'elle a su tourner avec brio la page Twilight. Et la tendance est partie pour durer puisqu'on la verra prochainement à l'affiche des prochains films de Kelly Reichardt et surtout de Woody Allen, mais aussi dans Equals, une romance SF présenté à la dernière Mostra et qui semble lorgner vers l'esprit Twilight. La boucle est bouclée.L'histoire de Blanche-Neige et le chasseur : La femme du roi donne naissance à une fille unique aux lèvres rouge sang, à la chevelure noire comme l'ébène et à la peau blanche comme la neige. La beauté de l'enfant, appelée Blanche-Neige, bouleverse la suprématie de l'orgueilleuse reine Ravenna, très irritée par cette concurrence. La marâtre, à la recherche de la jeunesse éternelle, décide de s'en prendre à la jeune fille, mais cette dernière est une redoutable adversaire, formée à l'art de la guerre par le chasseur envoyé par Ravenna pour la capturer. Blanche-Neige et le chasseur préparent, en effet, une rébellion pour reconquérir le royaume de Tabor et permettre au peuple de ne plus subir le courroux de la reine... Blanche-Neige et le chasseur est diffusé ce soir à 23h15 sur HD1.