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Charlie Covell était à Séries Mania hier, pour aller à la rencontre du public.

C'était l'une des très bonnes surprises du début d'année, sur Netflix. La série anglaise The End of the Fucking World était représentée à Séries Mania ce jeudi, avec la présence exceptionnelle de la créatrice, Charlie Covell, venue rencontrer son public français.

Au cours de sa MasterClass, elle a notamment révélé que la saison 2 n'était pas encore à l'ordre du jour : "On n'a toujours pas reçu d'appel aujourd'hui. Mais on a plein d'idées pour faire une suite ! Maintenant, si The End of the Fucking World devait s'arrêter là, alors je serais heureuse d'avoir conclu la série sur cette fin."

Une fin très ouverte, qui lui convient parfaitement... même si elle avoue : "On imagine forcément la suite, toutes les options possibles, lorsqu'on écrit des épisodes. J'imaginais même parfois un spin-off sur les deux enquêtrices ! Mais en fait, on ne peut pas trop laisser son esprit vagabonder et il faut surtout rester concentrer sur l'histoire qu'on raconte à l'instant T".

Une série qu'elle voit comme "une histoire d'amour pas du tout conventionnelle, et aussi comme une histoire d'amitié entre James et Alyssa", et qu'elle a intégralement écrite, à l'été 2015. "On me l'a proposé, alors j'ai lu les comics (dont la série est adaptée) et j'ai adoré. Comme il n'y avait que 8 épisodes de 25 minutes, j'ai pu tout écrire toute seule. Mais c'est vrai que s'il avait fallu rédiger des épisodes d'une heure, ça n'aurait pas été possible..."

Finalement, lorsqu'on lui demande si James, le jeune héros torturé de The End of the Fucking World est vraiment un psychopathe, Charlie Covell répond simplement : "Il se perçoit comme ça, parce qu'en fait, c'est plus facile pour lui de se dire qu'il est un psychopathe, plutôt que de comprendre le fait qu'il est un ado paralysé par le deuil (de sa mère), incapable de ressentir des émotions".