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Le réalisateur s'en est aussi pris aux dérives du capitalisme et au privilège blanc, des thèmes au coeur de son film.

"Il est impossible de regarder mon pays et de ne pas voir le privilège blanc comme l'un des mécanismes importants qui y existe." James Gray a rapidement donné le ton lors de la conférence de presse d'Armageddon Time, qui s'est déroulée cet après-midi sur la Croisette. Si son nouveau film, dévoilé hier en compétition, est inspiré de sa propre jeunesse dans le Queens, à New York, il ne déborde pas pour autant de nostalgie mièvre. Au contraire, le réalisateur de The Immigrant filme un drame racontant dans le fond "la désintégration du rêve américain", écrit-on dans notre critique enthousiaste. Il y suit le jeune Paul (Michael Banks Repeta), qui doit s'éloigner malgré lui de son pote Jimmy (Jaylin Webb) quand ses parents (joués par Anne Hathaway et Jeremy Strong) l'inscrivent dans une école prestigieuse que son pote ne peut pas se payer. Désabusé, il tente de trouver de bons conseils auprès de son grand-père, incarné par Anthony Hopkins. "Le film examine le sentiment de trahison qui va s’emparer de l’enfant juif, quand ses parents décident de l’inscrire dans une école privée plus huppée et qu’il doit alors laisser son copain afro-américain sur le bord de la route. (...) Il articule cette histoire très personnelle avec l’histoire collective américaine : la lutte des classes teinté d’inégalités raciales qui va séparer Paul et Jimmy se joue sur fond d’élection de Ronald Reagan, qui pour beaucoup, à l’orée des eighties, était synonyme de péril nucléaire. (...) Sous la surface du beau drame familial chuchoté, James Gray dit des choses très puissantes, fracassantes même, sur ce grand mensonge collectif qu’on appelait le rêve américain."

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Interrogé sur sa vision du cinéma actuel lors de la conférence de presse, James Gray n'a pas caché son inquiétude envers un système de moins en moins créatif. "Le tout est d’inspirer la créativité, une monde qui créerait de plus en plus d’artistes (…) Au lieu de ça, on enseigne comment faire des franchises. Avant, quand on parlait de franchises, c’était à propos de McDonald’s et de Burger King. Maintenant on parle de franchises pour le cinéma. Qu’est-ce qu’il s’est passé ? Comment en est-on arrivé là ?" Des mots qui ont fait mouche auprès du public. Voici un extrait de cette conférence, avant qu'elle ne soit mise en ligne en entier par les organisateurs du 75e festival de Cannes.

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