Une Equipe de Rêve (Documentaire)

En 2001, suite à leur débâcle historique contre l’Australie (31 à 0 !), les îles Samoa américaines sont officiellement devenues "la pire équipe du monde". Un triste sacre pour ce pays pauvre où, pour s’en sortir, les jeunes ont le choix entre s’exiler aux États-Unis ou s’engager dans l’armée. Ce documentaire raconte comment la sélection nationale va tenter d’oublier ce traumatisme sous la houlette d’un entraîneur batave et bourru. Outre ce charismatique coach, dont on découvre les touchantes failles sous une violence à la "Full Metal Jacket", le film offre une belle galerie de personnages, parmi lesquels un joueur transgenre et un gardien de but hanté par ses humiliants records sportifs. Une euphorisante success story sur l’héroïsme anonyme de losers magnifiques.

On ressort de ce feel good movie sincère, dans l’esprit de "Rasta Rocket", avec un sourire indélébile.

Ce n'est pas tant la technique et le résultat qui importent ici, mais l'opiniâtreté d'amateurs passionnés refusant de baisser les bras. Et, le scénario n'étant pas écrit à l'avance, le suspense est total et le dénouement, loin des codes habituels.

Hymne à une culture qui a fait de la tolérance son paradigme, voyage dépaysant aux confins d’une terre inspirante, cette "Equipe de rêve" porte vraiment bien son nom.

On devient vite des supporters d’"Une équipe de rêve", un film qui rappelle sans appuyer les vraies valeurs du football.

Avec ce documentaire vous serez fans de cette "équipe de rêve" où fraternité et courage marquent les plus beaux des buts.

Si vous avez une personnalité à vous soucier des autres, ce film vous bouleversera.

Sorte de "Feel Good Documentary" mâtiné de culture Samoane, Une équipe de rêve est donc de ces documentaires insaisissables, foncièrement légers, mais incroyablement positifs.

Le long métrage de Mike Brett et Steve Jamison célèbre les footballeurs samoans, sans buts mais pas sans but. Épatant!

A la fois prévisible et réconfortant.

Un documentaire sympathique sur la pire équipe de football au monde qui plaira certainement au grand public.

Une histoire irrésistible, une connaissance du milieu sportif n’est pas nécessaire pour apprécier « une équipe de rêve ».

En quelque sorte, un film de plus sur le thème du sport mais aussi sensible et perspicace qu’un roman d’Edith Wharton.

Un savoureux "Rasta Rockett" en mode doc, qui aurait mérité une réalisation soignée.

Pas beaucoup de cinéma dans ce documentaire. C'est que la réalité, dingue, dépasse totalement la fiction...

S’il n’arrive pas toujours à faire oublier son côté scolaire, Une équipe de rêve réussit à brosser le portrait d’une sélection attachante, antithèse parfaite d’une industrie sportive boursoufflée au pognon.

Comme dans tout feel-good movie qui se respecte – car c'en est un auquel on prédit un beau bouche-à-oreille –, chacun sortira grandi de l'expérience.

Les réalisateurs en font une émission de téléréalité dans lequel le rôle de la nounou ou du chef de cuisine, chargé de ramener les indolents à la productivité, est tenu par un coach hollandais.

Hormis une satisfaction palpable à voir ces outsiders se relever péniblement, cette success story agrémentée d’interviews de losers savourant leurs meilleurs moments pâtit d’un formatage totalement dans les clous.