Les 20 évènements de Cannes 2025
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Julia Ducournau, Robert de Niro, Scarlett Johansson, Ari Aster, Hafsia Herzi, Tom Cruise, Jodie Foster, Richard Linklater... Voici ce qui nous attend de mieux (on espère) lors de la 78ème édition du Festival de Cannes.

Depuis la conférence de presse qui dévoilait jeudi la sélection officielle, la rédaction de Première ne pense plus qu'à la Croisette. A un mois du lancement du Festival de Cannes édition 2025, on a donc dressé notre liste de souhaits, qui pourrait encore grossir en fin de semaine avec les ajouts promis par Thierry Frémaux. Comme dirait l'autre, vive le cinéma ! 

Ari Aster met le feu aux poudres

Première fois à Cannes et directement en compétition officielle : Ari Aster fait une entrée fracassante sur la Croisette avec Eddington, mystérieux western teinté d’horreur psychologique (on n’en attendait pas moins du réalisateur d’HéréditéMidsommar et Beau is afraid), où la confrontation entre le shérif (Joaquin Phoenix) et le maire (Pedro Pascal) d’une petite ville du Nouveau-Mexique monte les habitants les uns contre les autres. Ah, et Austin Butler et Emma Stone sont également au casting. Beau tapis rouge en perspective, et déjà l’un des films les plus attendus de l’année chez Première.

Ari Aster fera son premier Festival de Cannes avec Eddington
Metropolitan Films

Le retour de Julia Ducournau

En 2016, Grave l’avait instituée cheffe de file d’un renouveau du cinéma de genre à la française. En 2021, Titane est Palme d’or et "laisse entrer les monstres" au Festival de Cannes. Julia Ducournau est de retour cette année en compète avec Alpha, porté par Golshifteh Farahani et Tahar Rahim. Le pitch : "Alpha, 13 ans, est une adolescente agitée qui vit seule avec sa mère. Leur monde s’écroule quand, un jour, elle rentre de l’école avec un tatouage sur le bras." La réalisatrice se serait inspirée du New York des années 80, des débuts de l’épidémie du SIDA, elle aurait également collaboré pour concevoir son film avec des spécialistes des traumatismes transgénérationnels et des hypnothérapeutes travaillant sur la régression vers des vies antérieures. Le titre du film évoque les débuts, l’origine, les commencements. Ça tombe bien : Alpha n'est pas loin d’être numéro 1 des films qu’on a le plus hâte de voir à Cannes cette année.

Alpha
Diaphana

Robert De Niro palmé

La Palme d’or d’honneur remise à une légende du cinéma est devenue ces dernières années une tradition cannoise bien établie. Après Meryl Streep, le studio Ghibli et George Lucas en 2024, c’est Robert De Niro qui sera célébré cette année, lors de la cérémonie d’ouverture. De Niro à Cannes, c’est : deux Palmes d’or (Taxi Driver en 76 et Mission en 86), et plein d’autres moments marquants, du 1900 de Bertolucci à Il était une fois en Amérique hors compétition… La dernière fois qu’on l’y a vu, c’était il y a deux ans, pour Killers of the Flower Moon. A la conférence de presse du film, l’acteur s’était juré de ne pas s’énerver en parlant de Trump, et avait craqué au bout de dix minutes… Combien de temps tiendra-t-il cette année ?

Robert de Niro au Festival de Cannes en 2023
ABACA

Hafsia Herzi en compétition

Hafsia Herzi n’est pas près d’oublier cette année 2025. Quelques mois après avoir décroché son premier César de la meilleure actrice pour Borgo, la voici invitée pour la première fois dans la compétition cannoise avec La Petite dernière, récit d’émancipation de Fatima, brillante élève de 17 ans qui, en intégrant une fac de philo à Paris va tomber amoureuse d’une jeune femme et voir ses désirs entrer en conflit avec sa foi. La débutante Nadia Melliti campera le rôle principal de cette adaptation du roman de Fatima Daas, publié en 2020. Et le film marquera la troisième venue cannoise comme réalisatrice d’Hafsia Herzi - qui y a donc présenté tous ses longs métrages – après Tu mérites un amour à la Semaine de la Critique 2019 et Bonne mère, récompensé d’un prix pour l’ensemble de sa distribution à Un Certain Regard en 2021

La Petite Dernière
Copyright 2025 June films Katuh studio Arte France mk2films

Le bus de Wes Anderson 

Le retour de Wes Anderson en compétition sera forcément un des évènements du 78e Festial de Cannes. Pour le cinéma, ou le tapis rouge ? Le réalisateur texan a encore réuni un casting XXL (Benicio Del Toro, Scarlett Johansson, Tom Hanks…) pour son nouveau film, The Phoenician Scheme, dont les premières images n'annoncent rien de très original. Mais Thierry Frémaux en salivait d’avance lors de la conférence de presse de présentation de la sélection officielle, expliquant que le cinéaste avait déjà reservé un bus pour amener sa troupe au pied du Palais, comme il y a deux ans pour Asteroid City. Wes, qui était reparti bredouille, est-il dupe de ce petit manège ? 

Wes Anderson et toutes ses stars investissent Cannes : Scarlett Johansson, Tom Hanks, Steve Carell, Bryan Cranston...
Abaca

Juliette Armanet ouvre le bal

Thierry Frémaux a eu beau chercher dans sa mémoire, il n’avait aucun souvenir d’un premier long métrage ouvrant la grand messe cannoise. Partir un jour d’Amélie Bonnin sera donc une grande première. Prolongement de son épatant court métrage du même titre Césarisé en 2023 (mais en inversant les rôles principaux entre homme et femme), celui-ci met en scène une restauratrice parisienne sur le point d’ouvrir son premier gastro qui, après l’infarctus de son père, doit rentrer en catastrophe dans son village natal où elle va recroiser son amour d’enfance. Et après quelques apparitions (dont Rosalie de Stéphanie di Giusto, passé par la case Un Certain Regard en 2023), Juliette Armanet y trouve son premier grand rôle sur grand écran. Un baptême du feu vraiment pas comme les autres !

Amélie Bonnin ouvrira le Festival de Cannes avec Partir un jour
Pathé

La beatlemania de Paul Mescal 

Il y aura deux des "beatles" du futur mega biopic de Sam Mendes à Cannes. Pendant que Harris Dickinson (John Lennon) se frottera à Un Certain Regard avec son premier long en tant que réalisateur, Paul Mescal (Paul McCartney) fera lui ses débuts en compétition après avoir présenté deux films sur la Croisette en 2022 (dont l’adulé Aftersun). Entre temps, il est devenu une star confirmée (nomination aux Oscars, premier rôle dans Gladiator 2, icone de la nouvelle masculinité) et on scrutera attentivement sa prestation dans The History of Sound, un romance gay et historique avec Josh O'Connor (Challengers) signée Oliver Hermanus, qui avait remporté la Queer Palm en 2011 avec Beauty.

Paul Mescal dans le prochain Linklater
BBC Three

Jodie Foster chez Zlotowski

Jodie Foster disait depuis longtemps son désir de retravailler sous la direction d’un cinéaste français. C’est enfin chose faite avec Vie Privée, 21 ans après Un long dimanche de fiançailles de Jean-Pierre Jeunet pour celle qui a reçu une Palme d’Or d’honneur en ouverture du festival de Cannes 2021 mais dans un rôle central cette fois-ci face notamment à Daniel Auteuil, Virginie Efira, Mathieu Amalric et Vincent Lacoste. Celui d’une psy qui décide d’enquêter après la mort d’une de ses patientes, avec aux commandes Rebecca Zlotowski, dont Cannes avait laissé filer à Venise son précédent et plus beau long métrage à ce jour, Les Enfants des autres. La réalisatrice qui avait déjà dirigé une autre star américaine, Natalie Portman, dans Planétarium sera présente pour la première fois dans la sélection officielle hors compétition après être passée par la Semaine de la Critique (Belle Epine en 2010), Un Certain Regard (Grand Central en 2013) et la Quinzaine des Cinéastes (Une fille facile en 2019).

Vie Privée
© Jérôme Prebois / Les Films Velvet

Dominik Moll au cœur des manifs

On perçoit chez Dominik Moll l’envie de faire un cinéma en prise directe avec la société, souvent violente, qui nous entoure. C’était le cas évidemment pour La Nuit du 12, plongée dans le quotidien d’un policier hanté par le mystère d’un féminicide insoluble, découvert dans la section Cannes Première en 2022 avant de connaître un beau succès en salles puis se révéler le grand triomphateur des César 2023. Ce le sera aussi avec Dossier 137, son troisième passage par case compétition après Harry, un ami qui vous veut du bien qui l’a révélé aux yeux du grand public en 2000 et Lemming voilà pile vingt ans. On y suivra une enquêtrice de la Police des polices chargée d’éclaircir les circonstances qui ont conduit, en pleine crise des Gilets Jaunes, un manifestant à être grièvement blessé par un tir de LBD. Léa Drucker (de retour dans la compétition cannoise deux ans après L’Eté dernier de Catherine Breillat) tiendra le rôle central de ce film au sujet politiquement ultra- inflammable qui devrait donc pas mal faire parler de lui. 

Dossier 137 Lea Drucker
Haut et Court / Fanny De Gouville

La dinguerie Tom Cruise

La dernière fois que Tom Cruise a monté les marches, c’était en 2022 pour Top Gun : Maverick, et la Patrouille de France avait carrément survolé la Croisette. La contribution environnementale dont s’acquitte chaque accrédité du festival prenait un coup dans l’aile, mais avouons que le spectacle était proprement dingue. Qu’est-ce que Cruise va bien pouvoir nous inventer pour Mission : Impossible - The Final Reckoning ? Un saut en parachute avec un atterrissage sur le toit du Palais des festivals ? Faites vos paris, plus rien n’est impossible.

Tom Cruise au Festival de Cannes 2022
ABACA

Un "brutalist" à la française

C’est une tendance de fond du cinéma mondial depuis que Francis Ford Coppola en a donné le coup d’envoi l’an dernier avec Megalopolis : les architectes sont devenus des héros de cinéma – et ils ont manifestement quelque chose à nous dire sur l’époque. Après The Brutalist de Brady Corbet, L’Inconnu de la Grande Arche, présenté à Un Certain Regard et réalisé par Stéphane Demoustier (La Fille au braceletBorgo), fera le portrait de Johann Otto von Spreckelsen, architecte danois méconnu qui fut choisi par François Mitterrand dans les années 80 pour bâtir la Grande Arche de la Défense – et qui découvrit les querelles byzantines et les jeux de pouvoir labyrinthiques de la vie politique française. Claes Bang joue l’architecte et Michel Fau, le Président amateur de grands travaux. Qui brutalisera qui ?

L'Inconnu de la Grande Arche
Le Pacte

Scarlett Johansson réalisatrice

Grande habituée des marches, Scarlett Johansson revient cette année avec une double actualité cannoise : elle sera présente à la fois pour défendre le nouveau Wes Anderson (The Phoenician Scheme, en compétition) et son premier long-métrage en tant que réalisatrice, Eleanor the Great (Un Certain regard). L’actrice June Squibb, 95 ans, y joue la dite Eleanor, nonagénaire qui déménage de la Floride à New York après le décès de sa meilleure amie, et y noue une relation inattendue avec un étudiant de 19 ans. "Je me suis inspirée de films indépendants du milieu des années 80 jusqu’au milieu des années 2000 : D’Une Vie à l’autre, Izzy et Sam, Éclair de lune", assure Johansson, dont on a très hâte de découvrir sa valeur de cinéaste.

Scarlett Johansson au Festival de Cannes en 2023
ABACA

L'après Petit paysan d’Hubert Charuel

A l’exception de son documentaire Les vaches n’auront plus de nom consacré à sa décision de ne pas reprendre la ferme de ses parents, on était sans nouvelles d’Hubert Charuel depuis Petit paysan, découvert à la Semaine de la Critique cannoise en 2018 avant de connaître un immense succès en salles et de recevoir une pluie de César (premier film, meilleur acteur pour Swann Arlaud, meilleur second rôle pour Sara Giraudeau). Inutile donc de dire qu’on attend avec impatience son Météors, sélectionné à Un Certain Regard, dont les deux jeunes héros tentent de s’échapper par tous les moyens de la fameuse diagonale du vide qui réduit à néant tous leurs rêves. Un duo formé à l’écran par Idir Azougli (révélé l’an passé en compétition dans Diamant brut) et Paul Kircher (qui avait électrisé le même Un Certain Regard en 2023 avec Le Règne animal). Prometteur, non ?

Météors
Pyramide Distribution

Godard ressuscité par Richard Linklater

Jusqu’à son dernier film, Le Livre d’image, en 2018, avec sa Palme d’or spéciale et sa géniale conférence de presse sur Facetime, Jean-Luc Godard aura entremêlé son histoire à celle du Festival de Cannes. Que faire maintenant qu’il n’est plus là ? Revenir aux sources de la légende, comme le propose Richard Linklater avec Nouvelle Vague, son film sur le making-of d’A bout de souffle, le tout premier Godard, qui changea le cours de l’histoire du cinéma. Comment raconter ça en évitant le fétichisme poussiéreux et la génuflexion muséale ? Richard Linklater a embauché des acteurs méconnus (Guillaume Marbeck en JLG, Aubry Dullin en Belmondo) et on compte sur lui, le cinéaste du frémissement de la jeunesse et des petits riens qui font les grands souvenirs, pour redonner au mythe un nouveau souffle.

Nouvelle vague de Richard Linklater
ARP sélection

Marcel Pagnol de retour à Cannes

Il fut en 1955 le premier Président du Jury à remettre une Palme d’Or : Marty de Delbert Mann puis occupa de nouveau ce poste en 1966, année où Un homme et une femme de Lelouch et Ces messieurs dames de Germi avaient triomphé. Marcel Pagnol fera cette année son retour en majesté sur la Croisette avec Marcel et Monsieur Pagnol de Sylvain Chomet, sélectionné en Séances spéciales. L’homme des Triplettes de Belleville (présenté hors compétition ici même en 2003), s’y empare de la figure de l’auteur de La Gloire de mon père en imaginant un dialogue entre le sexagénaire qu’il est à la fin des années 50 – quand le magazine Elle lui commande l’écriture d’un feuilleton littéraire, nourri par ses souvenirs d’enfance – et le gamin de 10 ans qu’il était. Sur le papier, le film d’animation français le plus attendu de 2025.

Premières photos de Marcel et Monsieur Pagnol, de Sylvain Chomet (Les Triplettes de Belleville)
Wild Bunch

Spike Lee auto-sélectionné

Le nouveau Spike Lee, Highest 2 Lowest, n’a pas été cité par Thierry Frémaux lors de la conférence de presse d’annonce de la sélection 2025. Qu’à cela ne tienne : à peine une heure après que le délégué général a lâché le micro, le réalisateur de Do the right thing annonçait lui-même sur Instagram que son petit dernier (un remake d’Entre le ciel et l’enfer de Kurosawa avec Denzel Washington et ASAP Rocky) serait bien présenté sur la Croisette, hors compétition. La méthode est inhabituelle, mais Lee avait déjà bien bousculé le protocole cannois quand il présidait le jury, en 2021, annonçant la victoire de Titane dès le début de la cérémonie de clôture… Spike Lee n’en fait qu’à sa tête ? Encore et toujours.

Denzel Washington, Spike Lee et Asap Rocky sur le tournage de Highest 2 Lowest
Instagram Spike Lee

Mylène Farmer en IA 

Quatre ans après avoir été membre du jury de Spike Lee, qui avait remis la Palme d’or à Titane de julia Ducournau, Mylène Farmer sera de retour à Cannes pour la 78e édition du Festival. Mais d’une manière inattendue. Dans Dalloway, le nouveau film de Yann Gozlan (Boite Noire), présenté en Séance de Minuit, la chanteuse jouera le rôle-titre, une… intelligence artificielle. Précisément l’assistante virtuelle très intrusive d’une romancière en mal d’inspiration (Cécile de France). "Cela se déroule dans un futur proche", décrivait-elle à Paris Match il y a quelques mois. "Dans ce thriller, les choses ne se passent pas comme prévu…" Lars Mikkelsen, Anna Mouglalis et Frédéric Pierrot complètent le casting du film, qui sortira au cinéma le 17 septembre. 

Spike Lee avec Mélanie Laurent et Mylène Farmer
Abaca

Renate Reinsve remet son titre en jeu

C’est alors qu’elle songeait plaquer le métier de comédienne que Renate Reinsve a décroché en 2021 le rôle- titre de Julie (en 12 chapitres) qui allait changer son destin par sa sélection cannoise et le prix d’interprétation féminine venue récompenser sa composition. Depuis, la Norvégienne a mené sa carrière de manière très intelligente, sans se perdre dans les mirages hollywoodiens, à l’image de La Convocation où elle nous a encore scotchés en mars dernier. Et elle retrouve donc Joachim Trier pour son premier film depuis Julie (en 12 chapitres), Valeur sentimentale, de nouveau invité en compétition. Elle y incarne cette fois-ci la fille, comédienne, d’un père réalisateur reconnu (Stellan Skarsgard), qui ressurgit dans sa vie et celle de sa sœur après des années d’absence, pour lui proposer de jouer dans son nouveau film. Avant que son refus conduise celui- ci à offrir le rôle à une star hollywoodienne désireuse de rebooster sa carrière (Elle Fanning). L’occasion pour Renate Reinsve d’intégrer le cercle très fermé des comédiennes doublement récompensées du prix d’interprétation cannois : Vanessa Redgrave, Isabelle Huppert, Isabelle Adjani, Helen Mirren et Barbara Hershey ?

Sentimental value (avec Renate Reinsve)
MUBI

Harris Dickinson sans domicile fixe

Avant d’aller jouer John Lennon pour le biopic en quatre films de Sam Mendes, Harris Dickinson fait escale à Cannes avec son premier long-métrage derrière la caméra, Urchin ("oursin"), sélectionné à Un Certain Regard. L’histoire de Mike (Frank Dillane, dont on attend l’explosion depuis la série Fear the Walking Dead), sans-abri londonien qui tente de se reconstruire. Dickinson décrit son film comme une réflexion sur la santé mentale et un système pensé pour laisser tomber les plus fragiles. Lennon ne disait déjà rien d’autre en 1968 : "Notre société est dirigée par des fous pour des objectifs insensés." Le Festival de Cannes sera-t-il prêt à l’entendre ?

Urchin
Charades films

Isabelle Huppert en Liliane Bettencourt

Toute ressemblance avec des personnages existant serait fortuite, a confié l’œil malicieux exprimant tout le contraire, Thierry Frémaux en annonçant la sélection hors compétition de La Femme la plus riche du monde de Thierry Klifa qui fera à cette occasion son baptême du feu cannois. Mais il ne s’agit pas d’être grand devin pour saisir qui se cache derrière l’histoire de cette relation entre une milliardaire sexagénaire et un écrivain-photographe de 27 ans. Liliane Bettencourt et François-Marie Bannier, dont le réalisateur et ses complices d’écriture Cédric Anger et Jacques Fieschi se sont très librement inspirés pour raconter une histoire de secrets de famille qui volent en éclat et de guerre ouverte entre différents clans où tous les coups sont permis. Et c’est Isabelle Huppert qui en tiendra le rôle- titre face à Laurent Lafitte (le maître des cérémonies cannoises de 2025), Marina Foïs, Raphaël Personnaz ou encore Joseph Olivennes, le fils de Kristin Scott-Thomas, révélé l’an passé par La Vallée des fous de Xavier Beauvois. On est évidemment très curieux de découvrir le résultat

La Femme la plus riche du Monde
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