Indiana Jones et le temple maudit
Lucasfilm

Le Temple maudit revient ce soir sur M6, avec Demi-Lune en renfort.

"Mon cœur s’est mis à battre dès que j’ai entendu l’histoire que m’a lue George (Lucas), en mai 1977, à Hawaï où nous étions en vacances, racontait Steven Spielberg dans Première en 1986 à propos de sa découverte d'Indiana Jones. A cette époque, il avait voulu prendre ses distances avec la sortie de La Guerre des étoiles […] Et là il m’a raconté cette histoire à laquelle il avait pensé pendant des années. En l’écoutant je me suis dit : 'Mon Dieu, c’est merveilleux…'"

Engagé pour mettre en scène le film imaginé par son pote, le réalisateur des Dents de la mer a participé à faire d'Indiana Jones un personnage incontournable, au cœur d'un film d'aventure plein de rebondissements qui allait donner lieu à l'une des sagas les plus populaires de l'histoire du cinéma. Et des plus lucratives.

Première revient sur l'ensemble de la franchise, à la fois dans le numéro de juin (n°541, disponible en kiosques) et dans le Première Classics n°23 (avec La Dernière croisade en couverture). Sans compter que le mook n°12 (juillet-septembre 2020) était déjà consacré au film original. De quoi partager quelques anecdotes sur sa fabrication, en attendant la sortie du 5e opus...

Indiana Jones dans Première
Première

En 1984, soit trois ans après le carton plein des Aventuriers de l'Arche perdue (389 millions de dollars amassés au box-office, et 6,3 millions d'entrées en France), Spielberg présentait sa suite, Le Temps Maudit, au public. Un film tout aussi aventureux, dans lequel l'archéologue joué par Harrison Ford fait équipe avec Willie (Kate Capshaw) et le jeune Demi-Lune (Ke Huy-Quan), qui vient de faire son come-back à Hollywood grâce à Everything Everywhere All at Once.

Indiana Jones 2 est à revoir ce soir sur M6, avant de retrouver le héros une dernière fois au cinéma à la fin du mois, dans Le Cadran de la destinée. Cette suite, tournée en grande partie au Sri-Lanka, est notamment inspirée par les aventures de Tintin : le jeune garçon rappelle Tchang de Tintin au Tibet, et Spielberg a aussi reconnu avoir emprunté à Hergé son Maharadjah et son Fakir des BD, bien avant d'adapter officiellement son œuvre en 2011 avec Le Secret de la Licorne.

Indiana Jones dans Première
Première

C'est un épisode qui a marqué le public, notamment ceux qui l'ont découvert jeune, par ses scènes choc : il y est question de sacrifice humain, un repas particulièrement écoeurant est mis en scène, un cœur palpitant est arraché à son propriétaire... globalement, cette suite est assez violente. Encore plus quand on connaît ses coulisses : en 2011, une incroyable scène coupée où Barbra Streisand fouettait Harrison Ford sous les yeux de Carrie Fisher et d'Irvin Kershner a refait surface, confirmant l'ambiance particulière sur ce tournage.

"La violence qu'aime George est proche de celle qu'aiment les enfants, commentait Spielberg quelques années plus tôt à propos du premier opus. C'est à la fois effrayant et rigolo." Cette définition colle aussi parfaitement à cette suite, qui entraîna la création aux Etats-Unis de la fameuse interdiction PG-13 : déconseillé aux moins de 13 ans non accompagnés d'un adulte, par la MPAA, le comité de censure américain.

En France, Indiana Jones 2 est sorti sans interdiction particulière, en 1984, et il attira 5,6 millions de curieux au cinéma. Pour ses rediffusions à la télévisions, il est estampillé d'un carton "déconseillé aux moins de 10 ans".

L'histoire secrète des Aventuriers de l'arche perdue