Rebecca (2020)
Netflix

"Pas de quoi réveiller Alfred Hitchcock !"

Avant de mettre en scène Tomb Raider 2, avec Alicia Vikander, Ben Wheatley, le réalisateur des violents Kill ListA Field in EnglandFree Fire et High-Rise, signe Rebecca, qui arrive ce 21 octobre sur Netflix. Paru en 1938, le roman de Daphné du Maurier a déjà été adapté au cinéma par Alfred Hitchcock en 1940 avec Joan Fontaine, Laurence Olivier et Judith Anderson, et cette version reste bien plus impressionnante que celle qui est mise en ligne aujourd’hui.

Pourtant, le réalisateur s’était bien entouré. D’un trio d’acteurs glamour, pour commencer : Lily James (Baby Driver), Armie Hammer (Lone Ranger) et Kristin Scott-Thomas. D’une scénariste reconnue, Jane Goldman, qui a notamment travaillé avec Matthew Vaughn pour X-Men : Le CommencementKick-Ass ou Kingsman, ou encore du compositeur Clint Mansell (Requiem for a Dream) à la musique, et de Laurie Rose (le remake récent de Simetierre) à la photo. Mais il a raté son coup, signant un remake froid qui évoque davantage une publicité de luxe qu’un long métrage sondant la psychologie de personnages torturés.

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L’histoire de Rebecca : dans les années 30, une jeune femme tombe amoureuse d’un riche veuf hanté par le souvenir de sa femme morte.

La critique de Première : "En quelques films (dont Kill List, sympathique relecture par le gore du naturalisme social britannique), l’ancien pubard Ben Wheatley s’est taillé une réputation en or auprès des fans de genre. Mais que vient-il faire dans cette galère ? Sa relecture pompière et sans âme du Rebecca de Daphné du Maurier ressemble à un spot de pub Chanel. Si on est aimanté par une pièce maîtresse (Kristin Scott Thomas, fabuleuse dans le rôle de la diabolique Mrs Danvers), pas de quoi réveiller Alfred Hitchcock."


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