Wild Bunch

Joyeux anniversaire, Albert Dupontel !

Albert Dupontel fête aujourd'hui ses 55 ans. Pour cet anniversaire, Première vous de (re)lire les anecdotes de Jean Dujardin à son sujet :

Automne 2013, Première a adoré 9 mois ferme et décide de contacter plusieurs artistes ayant travaillé avec Albert Dupontel. Notamment Jean Dujardin, qui, avant d'apparaître quelques instants dans 9 mois ferme, a été son partenaire dans Le Convoyeur de Nicolas Boukhrief et dans Le Bruit des glaçons de Bertrand Blier.

9 Mois ferme, c’est du brutal [critique]

Sa rencontre avec Albert
"Elle a eu lieu pendant la préparation du Convoyeur. Au début, on se reniflait. Il faut pouvoir l’approcher, le dompter, Albert, tu sais comment il est, c’est un animal. Je l’appelle « La Bête » ! À l’époque, il faisait bande à part parce que son personnage était aussi comme ça dans le film. On s’est ensuite revus lors d’un Festival où on a vraiment accroché. Le tournage du Bruit des Glaçons a définitivement scellé notre amitié."

Son travail avec Albert
"Il peut être un animal sur un plateau et, à côté de ça, attentionné dans la vie. Pendant notre temps libre sur Le Bruit des Glaçons, on a fait du cheval, du vélo et beaucoup déconné. Il m’a dit, 'quand je suis avec toi, j’ai l’impression que je suis seul', façon pudique et élégante de dire qu’on se sentait bien ensemble. Du Albert tout craché ! C’est un confrère généreux également. Je me rappelle qu’il m’avait invité chez lui quand j’écrivais Brice de Nice pour me montrer les grandes comédies italiennes. 'C’est un bon mouvement pour la comédie, ça te va bien', m’avait-il dit. Il m’a beaucoup parlé des OSS. C’est un bon spectateur de mes conneries ! (rires) À propos de mon caméo dans 9 mois ferme, ça s’est fait très simplement. Il m’a envoyé un email avec quelques indications puis on a créé le personnage sur le plateau."

"J’ai été très émue par Albert" : Dupontel vu par Sandrine Kiberlain

Son avis sur Albert
"Il a beaucoup changé ces derniers temps. Avant, il était plus renfermé, moins sociable. Il en souffrait d’ailleurs. 'Les gars, je suis pas si sombre, arrêtez !', s’énervait-il ! Ce à quoi je lui répondais : «'C’est pas pour rien que t’as fait le cancer !' (dans Le Bruit des Glaçons, ndlr). Parfois, je le trouve très excessif, très insoumis et c’est charmant. Il fait partie des artistes les plus intègres du cinéma français. C’est quelqu’un de foncièrement brillant, qu’on écoute. Il y a chez lui une liberté de faire des choses transgressives et singulières qui nous rassemble. Je pense qu’on est vraiment potes mais je ne voudrais pas trop m’avancer ! (rires)"

Propos recueillis par Christophe Narbonne

Avec Au revoir là-haut, Albert Dupontel tient enfin son grand film

Voici un making-of de 9 Mois ferme :