Paul Moreira

C'est l'histoire d'un oeil curieux, celui d'un homme éveillé, conscient que la télévision doit tant que possible chercher à améliorer notre regard sur l'actualité.Après une maîtrise d'anthropologie et un DESS de correspondant de presse, Paul Moreira commence sa carrière de journaliste en 1985 à RFI. L'année suivante, il intègre l'équipe de "Droit de réponse", émission animée par Michel Polac sur TF1, réputée pour le franc-parler de ses débats. L'émission disparaît en 1987. Paul Moreira réapparaît lui à Politis, magazine où il réalise ses premiers grands reportages. "Bigger is better". En 1991, il réalise "Le mouve", son premier documentaire pour la télévision, qui traite du mouvement Hip-Hop. Après plusieurs années comme grand reporter free-lance, il entre à l'agence Capa en 1995. Puis c'est le début de l'aventure Canal Plus. En 1996, il devient enquêteur pour l'émission "Le Vrai Journal" de Karl Zero. Un an plus tard, il en est le rédacteur en chef. En 1999, il lance le magazine d'investigation "90 minutes" sur la chaîne cryptée, puis "Lundi Investigation" lui succède trois an plus tard. Puis il quitte l'émission, pour mieux rebondir. Le fil de ses expériences professionnelles semble tissé sur une même obsession : filmer l'actualité de manière intelligente. En 2006, il crée "Premières lignes", une agence de presse consacrée aux documentaires d'actualité. Il concède investir beaucoup de temps sur chaque film, le seul moyen de ne pas ressasser les clichés et d'apporter un peu de connaissance. Résultat? Son premier film, "Irak : agonie d'une nation", réalisé en novembre 2006 en pleine guerre civile, est primé au Festival International de Télévision de Monte Carlo et remporte le prix du film d'investigation au Festival International de Grand Reportage d'Actualité.  Paul Moreira continue à réaliser des reportages diffusés à la télévision : "Travailler à en mourir", "Mourir pour la voiture" et encore "Armes, trafic et raison d'état", avec David André. Il tient désormais son blog, "Premières lignes", où on peu suivre ses pérégrinations, de Kaboul à Moscou, en passant par Gaza.