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Les plus gros tours de force de Jean-Jacques Annaud : La Guerre du Feu, Le Nom de la Rose, L'Ours, Le Dernier Loup...

Les tours de force de Jean-Jacques Annaud

Impossible ? Pas français ! Retour express sur les quatre plus gros tours de force du cinéaste, en attendant la sortie de son excellent Dernier Loup.Par François Grelet.

La Guerre du feu (1981)

Une love story paléolithique et un film de guerre néandertalien. Dès son troisième long, Annaud annonce qu?il ne fera rien comme les autres. Des acteurs éructant qui portent des slips en peau de bête, un tournage 100 % décors naturels, des inconnus : sur le papier, La Guerre du feu tenait du suicide. À l?écran, c?est un triomphe.<strong>>>> Voir la bande-annonce</strong>

Le Nom de la rose (1986)

Un monastère lugubre dans les Abruzzes, des moines difformes, un escalier sans fin, un livre qui tue, <strong>Christian Slater</strong> qui se fait dépuceler sauvagement par une jolie paysanne au visage couvert de suie. Le pavé inadaptable d?Umberto Eco se mue en whodunit mystique rempli de chausse-trappes théoriques et de vignettes inoubliables.<strong>>>> Voir la bande-annonce</strong>

L’Ours (1988)

La rencontre entre un ourson orphelin et un vieux plantigrade bourru sous l?oeil de deux chasseurs sanguinaires. Intégralement tourné en décors (et lumières) naturels, le film est un tour de force technique ahurissant où se télescopent Ron Fricke, Robert Flaherty et Walt Disney. Vingt-sept ans plus tard, le face-à-face entre Tchéky Karyo et un ours de 700 kg reste un miracle de cinéma sidérant.<strong>>>> Voir la bande-annonce</strong>

Guillaumet – Les Ailes du courage (1995)

Au milieu des années 90, l?Imax et la 3D sont encore des formats réservés à des courts rigolos pour parcs d?attractions. Annaud s?en empare pour réaliser un époustouflant moyen métrage de fiction dans l?hiver austral de la cordillère des Andes. Ou le mix de David Lean avec la technologie du futur.

Le Dernier loup (2015)

<strong>Critique de Christophe Narbonne :</strong> Il faut bien l?avouer : après le très scato Sa Majesté Minor et le lénifiant Or noir (qui avait ses moments), on pensait <strong>Annaud</strong> proche de la retraite. Le Dernier Loup prouve de façon spectaculaire qu?il ne fallait pas enterrer trop vite le "tycoon" des années 80. En deux séquences d?anthologie (la traque initiatique d?une meute de loups et la charge de cette dernière), il rappelle au public gavé de blockbusters sans signature que le cinéma d?action n?est pas qu?une affaire de pros de la palette graphique et qu?on peut instiller de l?émotion à de pareils morceaux de bravoure. Portrait d?un étudiant chinois chargé d?"éduquer" des bergers de Mongolie en 1969, Le Dernier loup ne manque par ailleurs pas d?ambition humaniste et de souffle romanesque. Il n?est pas idiot de le rapprocher de Danse avec les loups avec lequel il dialogue vingt-cinq ans plus tard.<strong>>>> Voir la bande-annonce</strong>

Impossible ? Pas français ! Retour express sur les quatre plus gros tours de force du cinéaste, en attendant la sortie de son excellent Dernier Loup.Par François Grelet.