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Après l’inculpation lundi 8 février pour homicide involontaire du Dr Conrad Murray, suspecté d’avoir délivré une dose mortelle d’un puissant anesthésiant à Michael Jackson, Joe Jackson, le patriarche, a désigné un nouveau coupable à ses yeux : l’ancien médecin d’Elvis Presley.A 80 ans, Joe Jackson, le père du chanteur Michael Jackson, décédé le 25 juin dernier, a encore de la ressource pour faire la lumière autour de la mort brutale de son fils, ravagé par une crise cardiaque dans sa résidence de Beverly Hills à l’âge de 50 ans. Après avoir réussi à récupérer le dossier médical de MJ, le patriarche désigne aujourd’hui un nouveau coupable : le docteur Nichopoulos, l’ancien médecin de la star du rock Elvis Presley. Incroyable mais vrai, le vieux Joe assure dans une interview donnée hier au Daily Star que Michael aurait pris contact avec le controversé Dr Nichopoulos, "Dr Nick" comme l’Amérique le surnomme, quelques mois avant sa mort. Et demande aux enquêteurs de s’intéresser à cette piste, en complément de celle qui implique sérieusement le médecin personnel de MJ, Dr Conrad Murray. En 1980, le docteur Nichopoulos, 83 ans aujourd’hui, a été inculpé de 14 chefs d’accusation pour prescriptions abusives à l’attention de la légende du rock Elvis Presley, de Jerry Lee Lewis et 12 autres patients. Il avait prescrit plus de 10 000 doses d’amphétamines, barbituriques, narcotiques, tranquillisants, pilules pour dormir, laxatifs et hormones à Elvis Presley. Il avait admis son implication en arguant : "Je me faisais trop de souci pour mes patients". Comme Michael Jackson cet été, Elvis est mort brutalement en 1977, après des années d’abus de drogues sous le couvert de prescriptions médicales. Dr Nick avait été acquitté de toutes les charges après qu’il ait été jugé avoir agi dans l’intérêt de ses patients. "Tous ces gens qui ont donné à Michael ce qu’ils n’auraient jamais dû lui donner doivent être entendus. Nous avons appris que Michael essayait d’obtenir des ordonnances pour des médicaments auprès de l’ancien médecin d’Elvis. Et il y a encore un tas de monde à qui des questions doivent être posées", a avancé Joe Jackson. "Michael n’était pas bien, nous avons essayé de l’aider mais il était inatteignable. Des gens nous ont empêchés de l’approcher, et ils sont impliqués aussi dans sa mort. Murray n’est qu’un bouc-émissaire", a-t-il poursuivi. Une chose est sûre, que d’autres personnes soient inculpées ou pas aux côtés du Dr Murray, Joe Jackson et le reste de la famille, très déçus du chef d'inculpation retenu contre Murray, ne comptent pas baisser les bras : "Je n’arrêterai pas tant que je n’obtiendrai pas justice pour mon fils. Justice veut dire une condamnation pour meurtre pour tous ceux qui sont impliqués dans sa mort".