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Biographie

Physique de bûcheron et pied gauche de velours, le Suédois Kim Källström s'est imposé en trois saisons comme l'une des pièces maîtresses de l'OL et l'une des valeurs sûres de la Ligue 1. Dans un championnat qui manque singulièrement de talent, sa présence en est même rafraîchissante. Car de talent, le jeune n'en manque pas.  Recruté par le BK Hacken alors qu'il n'est encore âgé que de quinze ans, le jeune Kim fait ses débuts en équipe première deux ans plus tard. Le club se morfond alors en deuxième division. Coïncidence ou pas, l'émergence de Källström correspond avec le renouveau de l'équipe. Hacken finit champion et obtient son ticket pour l'élite. Cette première campagne est positive pour le milieu de terrain qui joue 22 matchs et marque 4 buts.  Mais l'exercice suivant est plus dur. Le club lutte pour éviter la relégation et ne sauve sa place qu'au prix d'un playoff au couteau gagné contre Mjällby AIF. Avec 23 matchs joués, Kim Källström a conquis sa place. Son ascension est en route.  Un an de plus à Hacken à explorer les bas fonds du classement, 8 buts en 24 matchs et Kim peut partir. Alors que son club redescend d'un étage, Källström signe à Djurgarden IF, le club qui monte dans le football suédois.  L'entraîneur lui donne les clés de l'équipe et bien lui en prend. A la surprise générale, Djurgarden gagne le titre emmené par un Källström de folie qui plante 12 buts en 24 matchs. La saison suivante est du même acabit. Le club conserve son titre et Källström fait encore mieux avec deux buts de plus que la saison précédente en autant de rencontres.  Pisté par de nombreuses formations européennes dont Tottenham et le PSG, Kim Källström choisit alors à la surprise générale de rejoindre le Stade Rennais en janvier 2004. Et le gaucher ne perd pas de temps avant de prendre ses marques. Sous la houlette du coach roumain Laszlo Boloni, il imprime sa patte sur le jeu breton et trouve sept fois le chemin des filets en 18 matchs. Une première demi-saison pleine de promesses, que le petit prodige veut s'empresser de confirmer.  Les premiers mois de 2004/2005 sont pourtant difficiles. Les blessures s'accumulent, mais celui que son coéquipier et ami Alexander Frei considère comme le plus talentueux de l'effectif n'abdique pas et ne tarde pas à retrouver son coup de rein dévastateur. 31 matchs et 5 buts plus tard, Källström contribue grandement à l'une des meilleures saisons de l'histoire du club qui termine quatrième et se qualifie pour la Coupe de l'UEFA.  La saison 2004 ne fait que confirmer l'impression générale. Le Suédois est devenu le meneur d'une équipe dans laquelle sa vision du jeu et son sens de la passe juste font merveille. Comme toute l'équipe, il plonge début janvier tandis que sa formation enchaîne cinq défaites consécutives. Mais le réveil n'en est que plus tonitruant. Les Bretons deviennent soudainement irrésistibles dans le sillage de leur baromètre qui retrouve toute sa verve. 8 victoires d'affilée relancent totalement le club du président François Pinault qui vient se mêler à la lutte pour une qualification en Ligue des Champions.  Membre régulier du groupe suédois après avoir fait ses débuts en février 2001 face au voisin finlandais, Källström a vécu ses premières joies dans une grande compétition internationale à l'Euro 2004, au cours duquel il était entré en jeu à tous les matchs. Mais les places sont chères au milieu du terrain de l'équipe de Lars Lägerback où Linderoth, freddie Ljungberg et Wilhelmsson semblent indiscutables. Mais le sélectionneur fera confiance à Kallstrom lors du Mondial. Le Suédois jouera quatre matches dont un seul en tant que remplaçant.  Par la suite, Kim aura des envies de luxe. En 2006, il s'engage pour Lyon où il glane son premier titre et joue la quasi-totalité des rencontres. Mais, pour cette nouvelle saison pleine de doutes, Kallstrom est attiré par Valence, en Espagne. Partira ? Partira pas ? Dans un contexte lyonnais étrange en ce début de championnat, rien ne dit que le Suédois restera dans la capitale des Gones.