Date de sortie 14 mars 2018
Durée 79 mn
Réalisé par Damien Manivel, Kohei Igarashi
Distributeur Shellac
Année de production 2018
Pays de production France, Japon
Genre Drame
Couleur Couleur

Synopsis

Les montagnes enneigées du Japon. Comme chaque nuit, un poissonnier part travailler au marché en ville. Takara, son fils de six ans, n'arrive pas à se rendormir. Dans la maison silencieuse, le petit garçon dessine un poisson sur une feuille qu'il glisse dans son cartable.

Critiques de Takara, la nuit où j'ai nagé

  1. Première
    par Eric Vernay

    Un coin enneigé du Japon, un garçonnet qui ne voit jamais son père (ce dernier, poissonnier, part aux aurores et revient quand son fils dort) décide un jour de faire l'école buissonnière pour lui apporter un dessin. A partir de cette idée toute simple, le tandem Manivel-Igarashi brode un film d’errance à hauteur d’enfant, héritier du Petit Fugitif et des Quatre cent coups. C'est très minimaliste : absence de dialogue, plans fixes, intrigue épurée au maximum. Le temps se dilate, parait parfois un peu long. Mais, pour peu qu’on accepte ce rythme, s’offre alors à nous une micro-odyssée stimulante, sensitive, truffée d’astuces de mise en scène (flashback intégré au récit, ellipses visuelles et sonores pour tenir le pari du zéro mot audible pendant 1h18), à la fois cocasse et mélancolique.