Toutes les critiques de Universal Theory

Les critiques de Première

  1. Première
    par Frédéric Foubert

    Christopher Nolan fait des émules jusque dans les Alpes suisses. C’est là que l’Allemand Timm Kröger a situé l’intrigue de son thriller fantastique évoquant sciences physiques, mondes parallèles et citations de Robert Oppenheimer, et confirmant l’existence d’une internationale du cinéma « quantique », sous influence du réalisateur d’Interstellar. Universal Theory se déroule au début des années 60, en haute altitude (le film lui-même est assez perché), lors d’un congrès scientifique au cours duquel un jeune chercheur va mettre à l’épreuve ses hypothèses sur le multivers... Brassant les références (La Jetée, Resnais, le film noir US...), le film dévoile ses mystères à un rythme un peu trop languissant, mais emporte le morceau dans un dernier acte où le romantisme de Kröger, sa malice pop, son travail plastique sur les distorsions spatio-temporelles finissent par réellement envoûter