Toutes les critiques de Moskvitch, mon amour

Les critiques de Première

  1. Première
    par Jean-Baptiste Tournié

    Au début de Moskvitch mon amour, on est pris d'une empathie profonde pour le personnage d'Hamo, ce réfugié azéri en Arménie, obsédé par l'idée de rouler au volant d'une Moskvitch rouge, comme le lui avait promis le régime communiste déchu. Sur le point de l'acheter à un voisin, il est alors victime de toutes les mésaventures imaginables et, dans son entêtement, délaisse ce qu'il a de plus cher au monde : son épouse Arous. Au final, il ressort de cette charge contre les mensonges du système stalinien une comédie en demi-teinte, plombée par la dramatisation constante du sort de son héros.