Toutes les critiques de L'équipier

Les critiques de Première

  1. Première
    par Thierry Chèze

    Kieron J. Walsh a choisi d’aborder le cyclisme sous l’angle des coureurs dont la mission consiste à se sacrifier pour leurs leaders, à travers l’un de ces « porteurs d’eau » dont la fin de carrière approche et qui s’angoisse du non- renouvellement possible de son contrat. Le monde de la petite reine ayant rarement été bien traité par le cinéma, on saluera la justesse de sa description notamment dans les dilemmes auxquels ces forçats de la route sont confrontés : se doper pour hisser son niveau malgré les risques encourus pour sa santé comme pénalement (l’action se situe durant le Tour de France 1998 où un vaste coup de filet avait provoqué la chute de l’équipe Festina de Richard Virenque). Dommage cependant que le récit, nerveux, se perde dans les méandres d’une banale et peu utile histoire d’amour entre ce cycliste et une médecin et y abime l’originalité de son point de vue