Toutes les critiques de Effets secondaires

Les critiques de Première

  1. Première
    par Laura Meyer

    Ce serait donc le dernier film sur grand écran de Steven Soderbergh, qui a annoncé son intention d’arrêter après Behind the Candelabra, biopic télé sur Liberace, un pianiste de music-hall très kitsch. Disons-le d’emblée : Effets secondaires n’est pas un bouquet final. Plutôt une ligne de plus dans la filmographie d'un réalisateur qui, après avoir oscillé entre productions hollywoodiennes et petites digressions expérimentales, se cantonne depuis quelque temps à la voie médiane de l’industrie bien faite, sans prétentions artistiques ni ambitions spectaculaires démesurées. Dans le registre, ce fi lm est un pur produit Soderbergh, à la fois générique et labellisé par ses gimmicks. Esthétiquement, on y retrouve sa manie des filtres (du bleu ici pour transformer les rues de Manhattan en surface froide). Même si le procédé n’est pas innovant, la glaciation formelle, qui s’exprime aussi dans la géométrie des plans, reflète avec élégance le retranchement psychique de l’héroïne. S’il faut chercher un couac, ce serait le scénario, qui vient en partie gâcher les succès de la mise en scène. Comme souvent chez Soderbergh, le fait sociologique (notre dépendance aux médicaments) n’est que prétexte à un thriller alambiqué. Dommage car l’idée – abandonnée en chemin – d’explorer de l’intérieur les effets mentaux des drogues légales était vraiment intéressante. Si le film reste séduisant malgré cette fausse promesse, c’est grâce à Rooney Mara et à Jude Law, brillants de bout en bout.

Les critiques de la Presse

  1. Time Magazine
    par Richard Corliss

    En 3 mots : Allez le voir !

  2. Arizona Republic
    par Randy Cordova

    On commence avec un certain type de film pour finir avec un autre, cependant la transition est fluide.

  3. Télé 7 jours
    par Philippe Ross

    Soderbergh, le metteur en scène qui tourne plus vite que son ombre, livre, selon ses dires, son dernier film (auquel il faudra ajouter Behind the Candelabra, sur le pianiste Liberace) Avec ses acteurs fidèles (Channing Tatum, Catherine Zeta-Jones, Jude Law, Vinessa Shaw), il mitonne un thriller médical passionnant sur un scénario de son complice Scott Z. Burns (Contagion). Une première demi-heure éblouissante, au plus près l’'état de délabrement psychique de son héroïne (formidable Rooney Mara), un suspense digne de sir Alfred Hitchcock avec, en filigrane, une dénonciation des dérives de l’industrie pharmaceutique, voilà un polar virtuose qui fait de l’effet !

  4. Metro
    par Jérome Vermelin

    Ce thriller est magnifié par la mise en scène élégante de Steven Soderbergh et le duo Rooney Mara / Jude Law. Fans d'Hitchcock, ruez-vous sur cette pépite !

  5. Le Monde
    par Thomas Sotinel

    On croit d'abord avoir affaire à une étude de cas psychiatrique qui met aux prises un médecin (Jude Law) et sa patiente. Effets secondaires est en réalité un thriller très noir qui maintient le spectateur dans une délicieuse incertitude.

  6. Version Femina
    par Anne Michelet

    D'une enquête sur l'industrie pharmaceutique au glaçant constat, le cinéaste bifurque sur la machination d'une mécanique aussi précise et implacable que les modèle du genre. On se retrouve avec bonheur pris au piège de ce récit diabolique. Jubilatoire !

  7. par Carlos Gomez

Ce film joue moins avec vos nerfs qu'avec vos neurones, vous entraînant dans ce qui pourrait être le meilleur jeu de (fausses) pistes de l'année.Ce scénario est brillantissime.

  • Toronto Star
    par Peter Howell

    Un thriller exemplaire, incontestablement un des meilleurs films de Soderbergh, renforcé par la performance électrique de Jude Law, Catherine Zeta-Jones, Channing Tatum et Rooney Mara.

  • Slate (US)
    par David Edelstein

    Un film à suspense fluide et harmonieux.

  • Village Voice
    par Melissa Anderson

    “Effets secondaires” signale, sans faire la morale, à quel point le système qu’il soit médical, gouvernemental ou économique est bancal.

  • La Croix
    par Jean-Claude Raspiengeas

    S’apprêtant à arrêter le cinéma, Steven Soderbergh livre un suspense haletant autour de l’argent-roi et des dérives de l’industrie pharmaceutique.

  • Denver Post
    par Lisa Kennedy

    Un très bon job réalisé sur le thème de l’anxiété et de la dépression et sur le qui est qui.

  • Rolling Stone
    par Peter Travers

    Mais quel thriller ! Sinueux, formidable et rempli de surprises auxquelles vous ne vous attendez pas.

  • Nouvel Obs
    par Olivier Bonnard

    Si le scénario de Scott Z. Burns multiplie les rebondissements jusqu’à l’invraisemblance, ces virages sont aussi ce qui fait le prix du film. Car, sous couvert de charge anti-big business à la « Erin Brockovich », « Effets secondaires » se révèle une étude de la nature humaine aussi glaçante que pouvait l’être « Contagion »

  • Globe and Mail
    par Liam Lacey

    Un thriller psychiatrique stylisé, et malgré certaines absurdités narratives, ce film délivre une bonne dose de plaisir.

  • San Francisco Chronicle
    par Mick LaSalle

    Un thriller captivant, énervant et extrêmement satisfaisant réalisé avec ruse et intégrité.

  • L'Express
    par Eric Libiot

    Tout y est fluide, romanesque, troublant, angoissant, pervers, joueur.

  • StudioCiné Live
    par Christophe Chadefaud

    Effets secondaires est le triomphe du chacun pour soi enrobé dans un thriller au coeur sec. Implacable constat d'un monde qui a définitivement besoin de changer d'ère.

  • CinémaTeaser
    par Aurélien Allin

    Effets Secondaires ressemble à la carrière de Soderbergh. Aussi riche qu’inégal. Ce qui n’empêche pas sa grandeur.

  • Wall Street journal
    par Joe Morgenstern

    Le film, dans son intégralité, est constamment plaisant et palpitant, un classique du réalisateur Soderbergh accompagné d’une narration aguichante et d’un casting hors pair.

  • Excessif / TF1 News
    par La rédaction de Excessif / TF1 News

    Un dédale jouissif manipulant le spectateur, jouant avec les apparences, les faux-semblants, les conventions du film noir.

  • Le Canard Enchainé
    par La rédaction du canard enchaîné

    Ce thème classique du seul contre tous est bien servi par la mise en scène rythmée de Steven Soderbergh. Dommage que de petites incohérences perturbent un peu l'impression finale de ce bon polar.

  • Elle
    par Françoise Delbecq

    Attention ! Steven Soderbergh vous aura prévenus… Dénonciation des effets pharmaceutiques, son film commence comme un brûlot palpitant, puis, virage à 180 degrés, le film passe au thriller. Le Dr Banks mène l’'enquête de son côté pour prouver son innocence. Et, dans un coup de théâtre un peu énorme qu’'on ne révélera pas, Steven Soderbergh se métamorphose en Brian De Palma ! Étrange de la part d’un cinéaste qui proclame vouloir arrêter le cinéma….

  • Télérama
    par Pierre Murat

    Soderbergh filme New York comme seul Sidney Lumet savait le faire dans Serpico ou A la recherche de Garbo : familièrement et mystérieusement. Il parsème son exercice de style de références cinématographiques : moins Hitchcock que Robert Siodmak, réalisateur en pleine réhabilitation, qui aimait le rythme et les psychopathes. A force de cadrages savants, il parvient, aussi, à rendre presque carrée — comme celle des grands de jadis — la mâchoire de Jude Law. Un vrai magicien...

  • Philadelphia Inquirer
    par Steven Rea

    Sexe, mensonge et violence, un film jubilatoire.

  • Le JDD
    par Barbara Théate

    Steven Soderbergh change une fois encore de registre avec cet astucieux thriller pharmaceutique, qui épingle la surconsommation de médicaments. Grâce à une mise en scène totalement sous contrôle mais du coup un peu classique, le cinéaste s'amuse à brouiller les pistes. Il emmène le spectateur là où il ne s'attend pas, dans un univers de faux-semblants anxiogène. Rooney Mara (la Lisbeth Salander du Millénium de David Fincher) se révèle insaisissable, et Jude Law, infatigable. La mécanique de la manipulation est parfaitement huilée. Soderbergh nous fait avaler la pilule comme il veut.

  • 20 Minutes
    par Caroline Vié

    Steven Soderbergh surprend avec Effets Secondaires, film Hitchcockien fascinant.

  • Boston Globe
    par Ty Burr

    L’ironie de ce film est qu’on ne sait pas exactement quel type de film on est en train de regarder.

  • A nous Paris
    par Fabien Menguy

    Après la pandémie dans Contagion, les espionnes bastonneuses dans Piégée, et les strip-teaseur dans Magic Mike, le prolifique Steven Soderbergh se lance dans une critique savoureuse du marché des calmants, doublée d’une intrigue policière pour le moins brillante qui tient le spectateur en haleine de bout en bout.

  • New York Post
    par Lou Lumenick

    Un drame qui tourne sur quelque chose de complètement différent auquel on ne s’attend pas.

  • Newsday
    par Rafer Guzman

    « Effets secondaires » a le look soyeux et chic des films de Soderbergh, de belles couleurs, une lumière séduisante mais le scénario de son collaborateur Scott Z. Burns est trop encombrant

  • Ecran Large
    par Laurent Pécha

    La retraite approche et malheureusement Soderbergh le montre un peu trop dans un thriller efficace certes mais à l’effet secondaire redoutable : l’oubli !

  • par Richard Roeper
  • Steven Soderbergh est un des meilleurs et plus versatiles réalisateurs.

  • Les Inrocks
    par Jacky Goldberg

    Le pré-retraité Soderbergh filme une machination tirée par les cheveux, mais Rooney Mara brille d’une belle intensité maléfique.

  • Miami Herald
    par René Rodriguez

    La chose la plus importante à garder en tête lorsque vous regarderez « effets secondaires » est de ne pas prendre le film trop au sérieux, sinon, vous vous sentirez trahi par la fin.

  • Libération
    par Bruno Icher

    Le cinéaste plonge dans le marigot des psys new-yorkais. Sans surprise mais efficace.

  • Time Out
    par Anaïs Bordages

    Soderbergh réussit à maintenir la tension de bout en bout, et prouve encore une fois qu’il est un réalisateur précieux. Il va nous manquer.

  • Detroit News
    par Tom Long

    Dans un certain sens, ce film est plus traditionnel qu’il n’en a l’air, évoluant vers un puzzle psychologique. Mais Soderbergh présente ce puzzle avec tellement d’élégance et de subtilité qu’on en reste absorbé.

  • Evene
    par Pauline Le Gall

    Soderbergh et le scénariste Scott Z. Burns lorgnent du côté du génie de « Vertigo » d’Hitchcock et de la grâce et de l’étrangeté du « Dressed to Kill » de De Palma. Mais avec un dernier tiers de film assez faible et tristement classique, ils n’arrivent pas à hisser « Effets Secondaires » au niveau des meilleurs thrillers. Il n’en est pas moins un honnête divertissement, avec en prime un twist final surprenant. Un dernier sursaut, avant le retour de Soderbergh sur le petit écran pour une série pour HBO sur le pianiste Liberace.

  • Entertainment Weekly
    par Owen Gleiberman

    « Effets secondaires » est réalisé avec une caméra numérique qui donne l’impression de regarder le film à travers des verres sales, il n’en reste pas moins être un film à suspense grandiose, bourré d’intrigues, de renversements, d’embrouilles et de liaisons dangereuses.

  • Ouest France
    par La rédaction de Ouest France

    En pleine dépression, Emily se fait prescrire un médicament par le docteur Banks. Lequel voit sa carrière menacée lorsque sa patience est accusée de meurtre... S. Soderberg s'amuse avec ce thriller de série B aussi élégant que l'est sa distribution.

  • Elle
    par Françoise Delbecq

    Le film [de Steven Soderbergh] commence comme un brûlot palpitant et (...) virage à 180 degrés, (...) passe au thriller. Dans un coup de théâtre un peu énorme (...), Steven Soderbergh se métamorphose en Brian De Palma !

  • Les Cahiers du cinéma
    par Gaspard Nectoux

    L'emballement d'un flash-back final, qui change la donne une dernière fois, représente l'acmé stylistique d'"Effets secondaires" où, le temps de quelques minutes enivrantes (...), Soderbergh offre, moderato, sa propre version d'un baroque du genre.

  • Critikat.com
    par Estelle Bayon

    Reparti bredouille de la dernière Berlinale, Effets secondaires n’a pas dupé le jury présidé par Wong Kar-Wai. Depuis quelques années, le cinéma de Soderbergh pâtit de son éclectisme touristique qui ne berne que les défenseurs de la politique des auteurs. Car si le projet sur le papier est alléchant, le résultat à l’écran reste l’œuvre mineure d’un petit malin surestimé.

  • A voir à lire
    par François Blet

    Méprisant les panneaux plantés à l’entrée des chambres stériles dans lesquelles la plupart de ses adorateurs s’étaient réfugiés après Contagion, Steven Soderbergh continue à nourrir les paranoïaques.

  • Télérama
    par Louis Guichard

    Un problème de société spectaculaire lance le récit en beauté : ici, la consommation abusive de somnifères et d'antidépresseurs. Puis ce sujet accrocheur passe au second plan, et finalement à la trappe, au profit d'une intrigue à la fois banale et emberlificotée.

  • Washington Post
    par Mark Jenkins

    Ce film conserve le même univers tout au long de l’histoire sans se disperser mais au final, ça importe peu puisque, plus on avance dans le scénario, plus ça devient ridicule

  • Ouest France
    par La rédaction de Ouest France

    Un scénario habile qui brouille les pistes. Mais la mise en scène ne tient pas toujours la cadence.