DR

Dans un entretien accordé au Parisien, Stéphane Plaza et la productrice Pascale Albertini ont confié que la situation économique actuelle rendait beaucoup plus difficile la vente des maisons dans l’émission.

La crise économique n’épargne personne, même pas Stéphane Plaza. Tout comme de nombreux Français, l’agent immobilier de M6 doit en effet faire face à un marché de l’immobilier bien plus frileux depuis quelques mois ce qui ne lui facilite pas la tâche, notamment dans l’émission Maison à vendre. Interrogé par Le Parisien / Aujourd'hui en France, il a en effet révélé qu’il était devenu beaucoup moins facile de vendre les biens immobiliers des participants à l’émission. Il a ainsi confié : "On doit travailler beaucoup plus. On met plus d'annonces, on passe plus de coups de téléphone et on espace le temps entre les annonces et la date de visites." Face à cette situation difficile, l’équipe de l’émission s’est vue dans l’obligation d’allonger et d’espacer les tournages pour recevoir le plus de visites possibles par maison.Le manque de visites ne serait pas sans conséquences sur les résultats de l’émission. Si Stéphane Plaza arrivait auparavant à vendre tous les biens présentés dans le programme, ce ne serait plus le cas aujourd’hui. Pascale Albertini, la productrice de Maison à vendre a ainsi affirmé au quotidien français : "Nos résultats sont moins bons. Auparavant, on arrivait à vendre presque toutes les maisons ; depuis six mois, on en vend plutôt une sur deux. Aujourd'hui, je ne choisis plus de maison surestimée par rapport au prix du marché. J'évite aussi celles qui sont près d'une route ou d'un train, ou qui se trouvent loin de les grandes villes".Les équipes de l’émission ont également dû s’adapter au niveau de la décoration pour être sûres de plaire au plus grand nombre. Sophie Ferjani, l’une des décoratrices de l’émission a ainsi confié : "Aujourd'hui, on est plus prudents. Avant, on peignait de temps en temps un mur en violet ou en rouge. Depuis quelques mois, on ne prend plus le risque de déplaire. Alors, on reste sur des valeurs sûres, des couleurs plus sobres."