Venu du théâtre d'avant-garde et du documentaire social, Paul Wendkos est devenu, pour les cinéphiles, un réalisateur fétiche de la série B. Son uvre assez abondante, mais disparate, ne permet pas une évaluation d'ensemble. Il est certain que Wendkos est un fou de cinéma et qu'il aime parsemer ses meilleurs films d'idées de mise en scène. Parmi ceux-ci, il faut retenir le Cambrioleur (The Burglar, 1957), d'après David Goodis, avec Jayne Mansfield et Dan Duryea, Face of a Fugitive (1959), western où un évadé s'enrôle dans une patrouille chargée de le retrouver, et Angel Baby (1961), satire d'un évangéliste proche de l'Elmer Gantry de Richard Brooks. Ses films plus récents (à l'exception de Johnny Tiger, 1966, et de The Mephisto Waltz, 1971) sont moins intéressants, et Wendkos a surtout travaillé à la télévision, dirigeant les séries Naked City et Mr. Novak.