La comédienne Britannique Jaime Murray découverte dans la série Les Arnaqueurs VIP fait forte impression dans la saison 2 de Dexter, qui revient tous les mercredis à 23h15 sur TF1. Elle y incarne Lila Tourney, une artiste anglaise à Miami, ex accro aux drogues censée aider le tueur en série préféré du petit écran à décrocher de son "addiction". Interview.
La comédienne Britannique Jaime Murray découverte dans la série Les Arnaqueurs VIP fait forte impression dans la saison 2 de Dexter, qui revient tous les mercredis à 23h15 sur TF1. Elle y incarne Lila Tourney, une artiste anglaise à Miami, ex accro aux drogues censée aider le tueur en série préféré du petit écran à décrocher de son "addiction". Interview.Lila est Anglaise. Un hasard, ou une adaptation du scénario à vos origines ?Une adaptation, ce qui est plutôt flatteur. Le jour des auditions, j’étais totalement débordée, et je n’ai pas eu le temps de préparer mon texte avec un accent américain. Du coup, j’y suis allé au naturel, et ça a marché. Du coup, le scénario fait référence à ma pâleur et à mes origines, ce qui est plutôt amusant.Lila est-elle une "psychothérapeute" ou juste une psychopathe ?Au départ, elle est une vraie psy pour Dexter. Sa relation affective avec lui repose sur leurs travers respectifs, sur leurs disfonctionnements, qui se complètent et se compensent, ce qui permet une grande complicité, mais qui fini forcément beaucoup moins joyeusement… Dès que Lila se sent menacée, son côté obscur prend le dessus.Est-elle la vraie âme sœur de Dexter ?Elle pourrait l’être si elle savait garder le contrôle. Le problème, c’est que si Dexter est un tueur en série, c’est paradoxalement quelqu’un de très doux, qui respecte une morale infaillible. Lila, elle, ferait n’importe quoi pour obtenir ce qu’elle désire. Si elle s’intéresse aux autres, c’est pour mieux profiter d’eux.C’est un personnage qu’on déteste facilement…C’est vrai. Pourtant, elle n’est pas méchante. Elle ne prend aucun plaisir à faire le mal, à la différence de Dexter, à qui le crime procure une sensation de plénitude. Elle souffre de ne pouvoir combler son vide intérieur, et si elle s’accroche à Dexter, c’est parce qu’elle croit sincèrement au lien qui semble les unir. Je suis naturellement quelqu’un de sensible et de compatissant, je m’adapte à l’humeur de ceux qui m’entourent. J’ai donc eu beaucoup de mal à jouer une femme qui n’en fait qu’à sa tête et qui est si extravertie. Je crois que c’est ce côté excessif qui la rend détestable.Lila est en marge de la narration principale de la série. Comment avez-vous trouvé votre place sur le tournage ?Lila est presque uniquement là pour servir l’évolution du personnage de Dexter, pour sonder son âme, elle n’a donc de contact qu’avec lui, ou presque. Je me suis souvent sentie un peu seule, et je n’ai pas trop suivi ce qui se passait dans le reste de l’histoire.Comment s’est passée votre collaboration avec Michael C. Hall ?C’est un partenaire de jeu rêvé. Il se souci beaucoup des autres, ne compte pas les heures de travail et s’implique énormément. Nous avons beaucoup de scènes très intimes ensemble, et il m’a aidé à me sentir à l’aise. Ça a été un vrai plaisir de travailler avec lui.Marc Granier de Télé 7 Jours
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