"Quelque chose d'historique est en train de se jouer, en ce moment, alors soyons unies."
Invitée sur le plateau de Stupéfiant!, animé par Léa Salamé, Maïwenn s’est retrouvée submergée d’émotions en lisant un texte faisant office de réponse à la tribune signée par Catherine Deneuve il y a quelques jours.
D’abord réticente à l’idée de s’exprimer en public, elle a finalement choisi de le faire à travers une lettre ouverte qu’elle a lu à haute voix.
"Ecrire un film, écrire une lettre, écrire un SMS, employer des mots et des phrases qui ne veulent pas dire la même chose pour vous que pour moi. Je réclame le droit de panser mes plaies comme je le veux. (...) Je réclame le droit d'être draguée avec maladresse, insistance et d'appeler cela 'importuner' si je le veux" démarre celle qui a remporté le Prix du Jury à Cannes avec Polisse (2011).
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"Je réclame qu'on ne juge pas une femme si elle a eu besoin d'écrire un livre sur son histoire de harcèlement sexuel. Je réclame le droit qu'on ne juge pas une femme qui pense qu'on doit se débrouiller seule après un viol. Nous ne sommes pas tous égaux dans la douleur et dans la résilience et nous n'avons pas la même capacité mentale ou physique de nous remettre de nos traumatismes", poursuit-elle en faisant référence à la polémique qui avait éclaté, en septembre dernier, sur le plateau d’On n’est pas couché sur France 2 après le vif échange en Christine Angot et Sandrine Rousseau.
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Dans son texte, la réalisatrice de 41 ans lance un appel aux femmes en les implorants d’arrêter de se "juger les unes les autres". L’émotion arrive à son maximum, Maïwenn fond en larme et demande de couper les caméras. Ce qui se dégage du plateau est puissant.
Une fois les caméras rallumées, elle terminera sa lecture par quelques mots accompagnés d’un grand sourire : "On va y arriver".
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