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Louis Echard (Romain Duris), patron d'un cabinet d'assurances, embauche Rose (Déborah François), qui démontre des capacités remarquables pour taper à la machine à écrire. Il décide alors de l'inscrire à des concours de vitesse dactylographique...C’est avec cette idée originale que Régis Roinsard, jeune réalisateur venu de la pub, a convaincu le producteur Alain Attal (Ne le dis à personne, Le Concert, Polisse) d’embarquer dans l’aventure ambitieuse de Populaire, comédie inspirée à la fois par Billy Wilder et les romcoms d’aujourd’hui dans la France des années 1950.Mais ce n’est pas parce qu’il s’agit d’un film d’époque qu’ils le voulaient pour autant nostalgique : « Alain et moi voulions une facture moderne qui ne verse jamais dans la nostalgie. Les gens ne vont sans doute pas pouvoir s’empêcher de comparer Populaire à Mad Men, série avec laquelle je partage – j’espère – une réelle exigence dans l’écriture et la direction artistique » confie Régis Roinsard. Si Alain Attal confirme la référence esthétique à Mad Men, il précise que l’esprit de Populaire en est très éloigné : « Nous, ce qu’on souhaite, c’est raconter une putain d’histoire d’amour ! ».Dans ce projet un peu fou, Duris incarne donc un petit agent d’assurances obsédé par l’idée de façonner une championne – de dactylo… « Populaire a une vraie dimension de film sur le sport » estime l’acteur, qui a rencontré pour se préparer l’entraîneur de l’équipe US Quévilly, club de foot amateur arrivé en finale de la Coupe de France cette année.Entre l’esthétique Mad Men et la filiation à Rocky, Populaire promet de creuser un sillon inédit. Et pour ça, Alain Attal a mis les moyens : 15,5 millions d’euros – joli budget pour un premier film, à découvrir sur nos écrans le 28 novembre prochain..Retrouvez l’intégralité de cette rencontre et tous les détails de ce projet pas comme les autres dans les pages de Première, demain dans les kiosques.