"C’est devenu mon boulet, mon fardeau à porter... J'aimerais tellement qu’il disparaisse du film !" Le cinéaste n'assume plus du tout ce cameo culte de l'actuel Président américain.
C'est sans aucun doute l'apparition la plus célèbre de Donald Trump au cinéma. Pas du tout Président de l'Amérique et encore bien loin de toute considération politique, Donald Trump n'était encore qu'un homme d'affaire vaguement célèbre, lorsqu'il a joué un petit rôle amusant face à Macaulay Culkin dans Maman, j’ai encore raté l’avion, en 1992.
Mais 30 ans plus tard, le réalisateur Chris Columbus n'assume plus du tout. Face au début de deuxième mandat pour le moins controversé du leader actuel des Etats-Unis, le cinéaste confie au San Francisco Chronicle qu’il aimerait pouvoir effacer ce caméo de sept secondes, dans le hall du Plaza Hotel, de la suite de Maman, j’ai raté l’avion. Une scène que Columbus décrit aujourd’hui comme "une malédiction". Rien que ça !
"C’est devenu mon boulet, un fardeau à porter... J’aimerais tellement qu’il disparaisse du film !"

Avec pas mal d’ironie, le réalisateur de 66 ans ajoute dans la foulée :
"Mais je ne peux pas le couper. Si je le fais, je vais probablement être expulsé du pays. On dira que je ne mérite pas de vivre aux États-Unis. Il faudra que je retourne en Italie ou un truc du genre..."
Pour rappel, dans le film, le jeune Kevin McCallister (incarné par Macaulay Culkin) se trompe d’avion et atterrit seul à New York au lieu de rejoindre sa famille à Miami pour Noël. Il se rend au Plaza Hotel, propriété de Donald Trump à l’époque, et lui demande simplement son chemin.
Ce caméo n’a rien d’anodin. Dans une interview donnée à Business Insider en 2020, Columbus avait déjà révélé que Trump s’était imposé au casting : "On avait payé pour tourner au Plaza, mais il a dit : 'Vous ne pourrez utiliser l’hôtel que si je suis dans le film !' On a accepté, et lors de la première projection, il s’est passé un truc étrange : le public a applaudi quand Trump est apparu à l’écran. Alors j’ai dit à mon monteur : Laisse-le, c’est un moment pour le public".
Aujourd’hui, le cinéaste semble avoir changé de regard sur cette scène culte… devenue tellement embarrassante en 2025.
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