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Abaca

EXCLU - Emma Watson, Ryan Gosling, Michael Douglas... best of des interviews cannoises

Ryan Gosling ne viendra finalement pas à Cannes : « J’ai tout essayé »

 « Je n?ai pas le droit de prendre l?avion tant que je serai en train de tourner, la compagnie d?assurance l?interdit. J?aurais évidemment tout donné afin de venir défendre Only God Forgives à Cannes, et j?ai d?ailleurs tout essayé pour faire plier la compagnie d?assurance. Mais c?est tombé dans l?oreille d?un sourd. », nous a expliqué Ryan Gosling, grand absent de cette 66ème édition. L'homme est retenu sur le sol américain pour la bonne cause : son ambitieuse première réalisation. <em>« J?ai intérêt à rester concentré, dit-il,et à tourner le meilleur film possible si je veux pouvoir le montrer à Cannes l?année prochaine? »</em><strong>Lire la suite ici</strong>

Michael Douglas : "Quoi ? Mon père a été président à Cannes ?"

Voici un début de rencontre un petite peu surréaliste avec Michael Douglas :<strong>Michael, vous connaissez cette anecdote sur votre père président du Jury à Cannes?</strong>Quoi, il est venu ici en tant que président ? Je n?étais même pas au courant. C?était quelle année ?<strong>1980. L?histoire dit qu?en fait, le festival voulait inviter Douglas Sirk, mais qu?un type du protocole s?était gouré et avait invité Kirk Douglas</strong>Ah?. Non, je ne savais pas? Mais c?est qui ce Douglas Kirk ?<strong>Sirk, pas Kirk, le réalisateur de mélo?</strong>Ah ok ? Non, je ne savais pas. Mais je le vois mal avoir la patience de faire ça. Regarder autant de films pour les juger, le connaissant, j?imagine que ça a dû l?ennuyer rapidement.<strong>Lire la suite ici (avec son énorme coup de gueule contre les producteurs hollywoodiens)</strong>

James Franco : "Voyager chez Faulkner, c’est un peu comme aller à Disneyland"

As I Lay Dying, réalisé par James Franco, s'inspire d'un roman de William Faulkner. Le héros du film perd sa mère, et l'enterrement se transforme en périple. Pourtant, quand le metteur en scène parle de l'univers de Faulkner, cela ne semble pas si glauque :<em> "Ce que j?adore chez Faulkner, c?est qu?il ait inventé un fictif plus vrai que nature, et que les personnages qui apparaissent dans certains bouquins réapparaissent dans d?autres. Ses romans se rejoignent? C?est super excitant ! En le lisant, je visite son univers, je suis dans sa tête. Voyager chez Faulkner, c?est un peu comme aller à Disneyland?"</em><strong>En plus creepy quand même</strong>Non, mais tu vois ! Il a créé un monde dans sa tête. Quand tu lis Faulkner, tu retrouves le court hall, l?épicerie, le maire que t'as rencontré dans d'autres livres... c?est un monde créé ex-nihilo, comme Disneyland.<strong>Lire la suite ici</strong>

13 rencontres mémorables de Cannes 2013

<strong>Le 66ème festival de Cannes</strong> est doucement en train de se terminer. Profitons-en pour revenir sur les meilleures rencontres de cette quinzaine. De Ryan Gosling (qui nous explique au téléphone pourquoi il n'a pu faire le déplacement) à Emma Watson (qui n'a jamais entendu parler d'Alain Delon) en passant par un Alejandro Jodorowsky déchaîné et les coups de gueule de Michael Douglas et Stephen Frears, voici les 13 interviews les plus marquantes de Cannes 2013 par <em>Première</em>.

Mads Mikkelsen : "J’étais concentré pour ne pas tomber de cheval. C’est peut-être pour ça que je fais cette tête"

Avoir un visage fascinant, ça se travaille ! Mads Mikkelsen nous explique comment il a travaillé ses expressions pour incarner Michael Kohlhaas.<strong>On a l?impression que ton visage, sec, aride, est un élément clé du film?</strong>Je pense que, après m?avoir rencontré, Arnaud a effectivement emmené le film dans cette direction? Je savais qu?il voulait quelqu?un qui, en agissant peu, réussit à faire passer beaucoup de choses. Quelqu?un dont le visage suggère une variété de sentiments et de tourments.Comment tu joues avec ?Ce n?est jamais conscient. Je ne réfléchis pas vraiment à ça sur le plateau.<strong>Mais y a cette grimace que tu fais toujours, tu sais, en baissant la bouche, comme ça?</strong>Ah oui? Comme ça tu veux dire ?<strong>Ouais. Tu te concentres pour la faire ? Tu es obligé de contracter ta mâchoire ou c?est naturel ?</strong>Ca dépend de l?émotion, du moment, du temps aussi.<strong>Tu veux dire que s?il pleut tu fais plus facilement cette gueule-là ?</strong>Non. J?en sais rien. Ce que je veux dire c?est que ton visage, ce que tu exprimes avec tes yeux, ta bouche, dépend du contexte. Des acteurs qui t?entourent aussi. Ils peuvent me rendre heureux et radieux ou au contraire très triste? Et les lieux ! L?endroit où on a tourné était très rough. Très très dur. Extrême. Ces paysages ont fortement influencé mon jeu sur ce film. Mais bon, la plupart du temps j?étais surtout concentré pour ne pas tomber de cheval. C?est peut-être pour ça que je fais cette tête.<strong>Lire la suite ici</strong>

Léa Seydoux et Adele Exarchopoulos : "Je sais ce que tu te demandes : est-ce qu’on a vraiment couché ensemble ?"

En fin de semaine, les journalistes ne parlaient que de ça : la longue scène de sexe entre Léa Seydoux et Adele Exarchopoulos dans La Vie d?Adèle d?Abdellatif Kechiche. Le plus drôle, c'est que les deux comédiennes étaient aussi surprises que les spectateurs à la sortie de la projection.<strong>A.E :</strong> Tu laisses parler ton corps. Tu joues. Et tu joues pour que ça ait l?air vrai. C?est marrant, depuis ce matin, tout le monde se pose la question et personne n?ose la formuler.<strong>Quelle question ?</strong><strong>A.E :</strong> Ben je sais ce que tu te demandes : "est-ce qu?on a vraiment couché ensemble ?"<strong>Et ? </strong><strong>A.E :</strong> Et bien non.<strong>Alors pardon d?insister, mais comment fait-on à ce point semblant ?</strong><strong>A.E :</strong> Il y a un juste milieu. Il faut laisser parler son corps et trouver l?harmonie avec sa partenaire. Notre chance, c?est qu?Abdel nous laissait libres. Il ne fait pas de chorégraphies. Il ne nous disait pas « mets ta main là, mets ta main ici »? On se rendait bien compte que c?était intense, que ça allait loin, très loin même. Mais alors, là, dans ce que j?ai vu, c'est immense.<strong>Vous avez l?air de découvrir le film?</strong><strong>A.E :</strong> C?est le cas. On vient de voir le film un an après l?avoir tourné, c?est complètement différent. Déjà, quand tu as fait 700 heures de rush, tu ne sais pas ce que le cinéaste va garder. Je ne savais pas que la scène de cul allait durer 7 minutes, qu?il n?y aurait pas de musique. Là, il n?y a que nos respirations et le claquement de nos mains sur nos fesses.<strong>Lire la suite ici</strong>

Le 66ème festival de Cannes est doucement en train de se terminer. Profitons-en pour revenir sur les meilleures rencontres de cette quinzaine. De Ryan Gosling (qui nous explique au téléphone pourquoi il n'a pu faire le déplacement) à Emma Watson (qui n'a jamais entendu parler d'Alain Delon) en passant par un Alejandro Jodorowsky déchaîné et les coups de gueule de Michael Douglas et Stephen Frears, voici les 13 interviews les plus marquantes de Cannes 2013 par Première.