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The Dark Knight Rises, de Christopher Nolan, avec Christian Bale, Anne Hathaway...Synopsis : A la mort de l'ex-procureur Harvey Dent, devenu le redoutable Double-Face, Batman décide d'endosser les crimes commis par celui qui un jour fut son ami. Il le fait pour que le public garde une bonne image d'Harvey Dent, l'image de celui qui avait si bien combattu le crime avant de devenir lui-même un dangereux criminel. Selon Batman, décrédibiliser Harvey Dent, reviendrait à décrédibiliser toute la lutte contre le crime. Il accepte donc de porter le chapeau, et est chassé de Gotham City par les autorités. Seulement, huit ans plus tard, le commissaire James Gordon est aux prises avec un criminel de guerre, Bane. James Gordon ne va avoir d'autres choix que de faire appel aux services du Chevalier Noir. C'est le moment que Selina Kyle, alias Catwoman, choisit pour s'infiltrer chez Bruce Wayne afin de voler le collier de perles de sa défunte mère. Seulement, Selina ignore tout de la double identité du milliardaire devenu justicier.L'avis de Première : The Dark Knight Rises déçoit toutes les attentes. On nous promettait un film où la guérilla urbaine renversait Wall Street tandis que le dark knight se faisait exploser par un super-méchant ultime, on se retrouve avec un script qui s’inspire des actioners 90’s les plus banals, avec des terroristes anonymes grotesques, une bombe nucléaire nanarde et son discours attendu. « On devrait arrêter de jouer avec la vérité », s’exaspère Gordon (Gary Oldman, très fatigué). Et avec le spectateur ? (Lire la suite, ainsi qu'une autre critique, ici) Jane Eyre, de Cary Fukunaga, avec Mia Wasikowska , Michael Fassbender , Jamie BellSynopsis : Jane Eyre est engagée comme gouvernante de la petite Adèle chez le riche Edward Rochester. Cet homme ombrageux ne tarde pas à être sensible aux charmes de la jeune fille. C'est le début d'une folle passion...L'avis de Première : Pourquoi cette nouvelle version cinématographique du roman de Charlotte Brontë ? Celle de 1943 était en noir et blanc et Orson Welles y jouait un excellent Rochester ; celle de 1996 était d’ocre et de bistre et Charlotte Gainsbourg y incarnait une Jane convaincante. Plusieurs miniséries télévisuelles sont aussi passées par là... Redistribuant les rôles et les cartes, ce « nouveau » film propose pas mal de coupes franches et une structure en flash-back plus moderne que la construction initiale... Si on n’attendait pas le réalisateur de l’efficace Sin nombre aux commandes de cette production britannique en costumes, la présence de Mia Wasikowska et Michael Fassbender est moins surprenante. Leur aura d’acteurs à la mode ne les empêche pas de bien faire leur boulot et l’ensemble se tient. Il manque juste au film la fougue qui rendrait le projet indispensable et le sortirait de la routine des honnêtes adaptations d’oeuvres tombées dans le domaine public. I