Le Bossu de Notre-Dame
Disney
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Le Bossu de Notre-Dame

"Tout est dans les cloches !", s’exclame le compositeur du classique animé de Disney.

A l’occasion de la sortie prochaine d’Aladdin, en live, Première a rencontré Alan Menken pour parler de ses multiples chansons composées pour Disney et rapidement devenues cultes (on lui doit les titres phares de La Petite sirène, La Belle et la Bête, Pocahontas…). Ce long entretien paraîtra dans le prochain numéro (496, dans les kiosques début mai), mais voici un extrait, consacré au Bossu de Notre-Dame, en l’honneur de la cathédrale historique située au cœur de Paris, qui a en partie été dévorée par les flammes hier soir.
Propos recueillis par Gaël Golhen.

La Belle et la Bête : Alan Menken décrypte ses chansons cultes

"Les Cloches de Notre-Dame"
Le Bossu de Notre-Dame, 48e classique animé du studio, est sorti en 1996 et s’ouvre sur un morceau de six minutes : Les Cloches de Notre-Dame. Une intro qui a été animée en France, dans le studio de Walt Disney Feature Animation France, basé à Montreuil. Quelques années plus tôt, Menken avait déjà ouvert un film d’animation en chanson : La Belle et la Bête. Tout en présentant Belle comme une jeune fille à part, la scène dévoilait aussi de nombreux éléments importants de l’intrigue, du caractère de Gaston aux cancans incessants des villageois. Une idée reprise ici, où la puissance de Frolo est mise à mal lorsqu’il recueille un bébé difforme, Quasimodo.

"Tout est dans les cloches : 'bam bam bam bam', nous explique Menken. Et là-dessus tu rajoutes une rythmique de danse ('tata hum tata hum tata'), qui sonne comme un accordéon. On part de cette Eglise magnifique pour arriver aux gitans. Sous la magnificence de l’Eglise, il y a la vie grouillante, les rues. L’influence c’était ça : la musique liturgique, les sons d’église, la musique des gitans et la musique classique. Saint Saens et Berlioz, et le 'Dies Irae' de Carl Orff pour les couleurs harmoniques…"


 

"Un gars comme toi"
Morceau plus léger, Un Gars comme toi est consacré à Quasimodo, mais chanté par ses amis les gargouilles. Il s’inspire également de la culture française.

"Naturellement, j’aime la musique romantique européenne. Et particulièrement les Français. D’ailleurs, certaines chansons sont très inspirées par la musique de boulevard. A guy like you c’est du Maurice Chevalier."


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"Infernale"
Alan Menken évoque aussi le titre phare du grand méchant, Infernale.

"Le plus dur c’était la dureté, la noirceur du film. Dans Hellfire on racontait comment Frolo était consumé par son envie, son désir d’Esmeralda. C’était la tentation d’un prélat. Mais juste avant Quasimodo chantait son amour pour la gitane. C’était très romantique ça."


 

Notez que la cathédrale est montrée dans toute sa splendeur au cours d’un autre morceau, "Les bannis ont droit d’amour", chanté par Esmeralda, qui met en avant les voûtes magistrales du monument, mais aussi ses sculptures et vitraux. C’est ici un lieu d’accueil et de sérénité.


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