Toutes les critiques de Tout mais pas ça !

Les critiques de Première

  1. Première
    par François Léger

    Que se passe-t-il quand le fils d'un laïc convaincu décide de devenir prêtre ? Le réalisateur Edoardo Maria Falcone s'impose en nouveau pape de l'humour transalpin avec Tout mais pas ça !, feel-good movie beaucoup plus malin qu'il n'en a l'air, où une famille très éloignée des milieux religieux va devoir composer avec la vocation étonnante d'un de ses enfants. À coups de dialogues ciselés et d'uppercuts au menton de la petite bourgeoisie italienne bien sous tous rapports, le film alterne entre l'ironie vacharde et une bienveillance totale envers ses personnages. Le portrait d'un père (l'excellent Marco Giallini), égocentrique patenté, qui se donne pour mission de libérer son fils d'une influence supposée. Son chemin vers la rédemption est souvent hilarant et chante les louanges de l'ouverture d'esprit sans jamais tomber dans la niaiserie. Un petit exploit en soi, mais la satire se fait étrangement timide quand il s'agit d'aller chatouiller l'institution cléricale. Pas de quoi empêcher le film de s'offrir haut la main le titre de comédie italienne de l'année.

  2. Première
    par François Léger

    Que se passe-t-il quand le fils d'un laïc convaincu décide de devenir prêtre ? Le réalisateur Edoardo Maria Falcone s'impose en nouveau pape de l'humour transalpin avec Tout mais pas ça !, feel-good movie beaucoup plus malin qu'il n'en a l'air, où une famille très éloignée des milieux religieux va devoir composer avec la vocation étonnante d'un de ses enfants. À coups de dialogues ciselés et d'uppercuts au menton de la petite bourgeoisie italienne bien sous tous rapports, le film alterne entre l'ironie vacharde et une bienveillance totale envers ses personnages. Le portrait d'un père (l'excellent Marco Giallini), égocentrique patenté, qui se donne pour mission de libérer son fils d'une influence supposée. Son chemin vers la rédemption est souvent hilarant et chante les louanges de l'ouverture d'esprit sans jamais tomber dans la niaiserie. Un petit exploit en soi, mais la satire se fait étrangement timide quand il s'agit d'aller chatouiller l'institution cléricale. Pas de quoi empêcher le film de s'offrir haut la main le titre de comédie italienne de l'année.