Titre original Serbuan Maut 2: Berandal
Date de sortie 24 juillet 2014
Durée 150 mn
Avec Iko Uwais , Arifin Putra , Tio Pakusadewo
Distributeur Le Pacte
Année de production 2014
Pays de production Etats-Unis
Genre Film d'action
Couleur Couleur

Synopsis

Après un combat sans merci pour s’extirper d’un immeuble rempli de criminels et de fous furieux, laissant derrière lui des monceaux de cadavres de policiers et de dangereux truands, Rama, jeune flic de Jakarta, pensait retrouver une vie normale, avec sa femme et son tout jeune fils.... Mais il se trompait.On lui impose en effet une nouvelle mission : Rama devra infiltrer le syndicat du crime, où coexistent dans une sorte de statu quo mafia indonésienne et yakusas. Sous l’identité de « Yuda », un tueur sans pitié, il se laisse jeter en prison afin d’y gagner la confiance d’Uco, le fils d’un magnat du crime indonésien - son ticket d’entrée pour intégrer l’organisation. Sur fond de guerre des gangs, il risquera sa vie dans un dangereux jeu de rôle destiné à porter un coup fatal à l’empire du crime.Suite du film The raid

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Critiques de The Raid 2

  1. Première
    par Thomas Agnelli

    Pour cette suite, Gareth Evans a eu les coudées franches. Avec une heure de plus au compteur, son Raid 2 a de la gueule, transcendant un canevas d’infiltration proche du remarquable Infernal Affairs. Ce Gallois exilé en Indonésie emprunte aux codes des films de gangsters, à la démesure des mangas et, grâce à ce programme charpenté, trouve sa place dans la cour des grands. Bien sûr, il est meilleur réalisateur que scénariste et, faute d’une écriture solide, son western urbain ne tient pas sur la durée. Mais il aura réussi à nous décrocher la mâchoire à plusieurs reprises lors d’une course-poursuite, longue et fluide, aussi mémorable que celles de French Connection et de Bullitt en leurs temps (on vous jure) ou encore lors d’un climax boucher ponctué par un défonçage de trogne façon Gaspar Noé. (...) Rien n’y est gratuit pour autant : comme chez Peckinpah et Kitano, cette violence broie les os, fait mal et l’on en ressent physiquement la douleur. Elle peut aussi être vue comme une manière ironique d’enterrer toute velléité de remake américain et d’affirmer un esprit fort et indépendant, là-bas, en Indonésie. Impossible en effet de proposer plus et mieux à Hollywood.