Toutes les critiques de Salauds de pauvres

Les critiques de Première

  1. Première
    par Christophe Narbonne

    Douze sketches réalisés par douze auteurs différents sur le thème de la pauvreté. Parmi les signatures connues : Patrice Leconte, Sophie Forte, ou encore Christophe Alévêque. L’ensemble est porté par un humour vache inégal qu’incarne notamment Alévêque, réalisateur du très mauvais Parlons-en, parodie de débat télévisé sociétal tournant au vinaigre, et acteur du rigolo Le Greffé, sur un homme riche et malade, exploitant la misère du tiers-monde pour se faire transplanter des organes. Le décalage et la méchanceté sont au programme de ce projet – monté par un producteur qui, ayant connu la précarité, préfère en rire qu’en pleurer. On en retient 115 Bonsoir de GiedRé (portrait amer de la solitude et de la maladie mentale des SDF) et Le Cadeau de Charles Dubois (peinture féroce de la lutte des classes).