Toutes les critiques de Pink

Les critiques de Première

  1. Première
    par Isabelle Danel

    Un bar, une serveuse, la patronne et son fils simplet. Les lieux, les corps et les tons sont sublimés par l’image mais leurs liens restent opaques.

Les critiques de la Presse

  1. Le Monde
    par Jean-François Rauger

    Le cinéaste évite, par la rigueur formelle qu'il s'impose, un naturalisme superficiel fondé sur une psychologie immédiatement lisible.

  2. Nouvel Obs
    par Xavier Leherpeur

    Soit la force indéniable d’une mise en scène distillant une ambiance nihiliste, reflet de la violence et des iniquités de la société coréenne, qui oppresse psychiquement comme physiquement les personnages et le spectateur. Tout en prenant le risque de porter le film aux confins d’une ascèse et d’une abstraction qui peuvent rebuter.

  3. Paris Match
    par Paris match

    Si «La Petite fille de la terre noire» avait rencontré un certain écho à sa sortie en 2007 - et raflé de nombreux prix dans les festivals, ses films suivants furent plus confidentiels. Il n’est pas sûr que «Pink» parvienne à agrandir son cercle de fidèles, malgré la beauté de certaines séquences.

  4. Les Cahiers du cinéma
    par Florence Maillard

    Jeon Soo-il enfile les tableaux où se meuvent ses créatures damnées, sans que l’on comprenne vraiment où il veut en venir.

  5. StudioCiné Live
    par Laurent Djian

    Dans ce film, d'une exigence qui aura raison de notre patience, les actes incongrus des protagonistes (la mère allaitant son fils ado ou urinant dans un souterrain...) laissent perplexes. Faudrait-il un décodeur pour en saisir la métaphore sexuelle ? En parallèle, via le combat des habitants contre la destruction de leur quartier, Pink parle d'une Corée en mutation. Et ce n'est guère plus captivant.

  6. Critikat.com
    par Benoît Smith

    Si les films précédents de Jeon Soo-il ont pu atteindre quelque chose d’un aperçu du monde par leur sécheresse calculée (La Petite Fille de la terre noire, encore lui, y parvenait), on est peiné de le voir ici se complaire dans le travers le plus répandu dans le cinéma d’auteur coréen : le dévouement à sa propre puissance de filmeur, la quête de supériorité par la soumission des personnages à son bon plaisir.

  7. Télérama
    par Jeremie Couston

    Jeon Soo-il vise l'austérité bressonnienne pour décrire le quotidien mélancolique d'un troquet coréen promis à la destruction mais ne réussit qu'à être soporifique.

  8. Les Fiches du cinéma
    par La redaction de Les Fiches du Cinema

    Représentant d'une école de cinéma qui favorise la technique visuelle et scénaristique plutôt que de proposer une vision personnelle, "Pink" s'apparente à une devoir scolaire rendu par un lycéen fan d'Antonioni.