Toutes les critiques de Oliver Sherman

Les critiques de Première

  1. Première
    par Christophe Narbonne

    Le vétéran Sherman Oliver rend visite au soldat qui lui a sauvé la vie pendant la guerre, un père de famille bien dans ses rangers, au contraire de son frère d’armes... Avec son front buté et ses petits yeux inquiétants, le formidable Garret Dillahunt a l’habitude de jouer des personnages peu recommandables, comme cet ex-militaire brisé dont la montée en pression ne surprendra personne. Peu à peu, des interactions complexes entre les protagonistes, filmés avec retenue, naît un film dramatique touchant sur les ravages causés par
    le stress post-traumatique

Les critiques de la Presse

  1. Paris Match
    par Alain Spira

    Interprété avec intensité par Garret Dillahunt, ce film vous poursuivra longtemps de son onde de choc.

  2. Le Monde
    par Isabelle Regnier

    Formidablement interprété (Garret Dilahunt en particulier, dans le rôle de Sherman, est inquiétant à souhait), ce premier long-métrage de Ryan Redford convoque toutes sortes de souvenirs de cinéma (de Jeune Femme recherche appartement à A History of Violence en passant par Take Shelter), tout en traçant sa propre trajectoire, sobre et tendue. Prometteur, pour le moins.

  3. Chronic'art
    par Emannuelle Spadacenta

    Deux acteurs au sommet pour un face à face tendu.

  4. StudioCiné Live
    par Sandra Benedetti

    Un film étrange, réalisé à l'étouffée, à la fois asphyxiant et tragique.

  5. Les Cahiers du cinéma
    par Sophie Charlin

    Olivier Sherman réalise un alliage réussi dans le couple du sauveur et du sauvé sans tomber dans le misérabilisme ou la victimisation.

  6. Nouvel Obs
    par Jean-Philippe Guerand

    Sur un sujet rebattu, « Oliver Sherman » réussit à éviter à peu près tous les pièges, à commencer par celui du mélodrame. Alors qu’on sent monter la tension, il la désamorce systématiquement, tout en décrivant avec une grande justesse psychologique les ravages de la guerre sur un esprit fragile. Il convient de saluer ici la qualité de l’interprétation, notamment celle du prometteur Garret Dillahunt qui incarne le rôle-titre, et une constante retenue qui donne envie de découvrir les prochains films de ce jeune réalisateur canadien, celui-ci nous parvenant avec deux ans de retard.

  7. Les Inrocks
    par Vincent Ostria

    Ça ne se sent pas, ça ne se voit pas, mais c’est un film canadien. Pourtant, ce n’est pas du Canada Dry, un ersatz de mélo hollywoodien, c’est un drame simple, constamment sur le fil du rasoir entre trauma et horreur.

  8. Critikat.com
    par Olivia Cooper-Hadjian

    Une tête traversée d’une épaisse cicatrice, vue de dos, tandis qu’un arrière-plan flou laisse deviner un paysage défilant derrière les vitres d’un bus. L’histoire d’Oliver Sherman semble être d’abord celle du personnage-titre : ce sont sa tête blessée et son air légèrement hébété qui nous conduisent dans la maison de Franklin, vétéran comme Sherman d’une guerre non-identifiée. Dans ce premier plan réside déjà tout le paradoxe du film de Ryan Redford, qui suit un personnage enfermé dans un traumatisme, tout en le considérant comme une créature difforme.

  9. Critikat.com
    par Fabien Reyre

    Avec ce premier film, Ryan Redford signe un drame intimiste d'une belle sobriété, servi par d'excellents acteurs.

  10. Excessif / TF1 News
    par Romain Le Vern

    (...) le film estampillé Sundance n'évite pas une certaine frustration, partiellement due à la source d'inspiration. En revanche, il doit beaucoup à ses comédiens, tous formidables.

  11. Nouvel Obs
    par Jean-Philippe Guerand

    Sur un sujet rebattu, "Oliver Sherman" réussit à éviter à peu près tous les pièges, à commencer par celui du mélodrame.

  12. Télérama
    par Jacques Morice

    Un film besogneux, au déroulé bien trop prévisible pour passionner ou émouvoir.

  13. Toutlecine.com
    par Camille Esnault

    Si le propos et les acteurs ( Garret Dillahunt et Donal Logue, pas assez présents au cinéma) sont la véritable force du film de Ryan Reynolds, celui-ci souffre d’une trop grande retenue, d’un manque d’emportement. Le propos pâtit de sa trop grande concentration sur lui-même, rien n’est hors-sujet c’est vrai, rien n’est décentré, mais également rien n’explose, rien n’anime. En définitive Oliver Sherman manque de cette passion qui aurait fait de lui un grand film, c’est sûr.