Toutes les critiques de Ni le ciel ni la Terre

Les critiques de Première

  1. Première
    par Gaël Golhen

    Avant de réaliser "Ni le ciel ni la terre", Clément Cogitore s’était fait remarquer grâce à ses courts métrages et ses documentaires impressionnants. Cette expérience lui sert ici à représenter avec beaucoup de réalisme l’avant-poste militaire et surtout les paysages où se déroule son étrange histoire. Il montre un pays où la géographie entre en action et en imagination. En suivant les codes balisés du film de guerre, on pense d’abord qu’il va réaliser une variation sur Le Désert des Tartares (le doute, l’attente, tout ça). Mais il choisit rapidement de basculer dans un récit "magique", aux frontières du fantastique. Il nous entraîne alors dans une belle réflexion sur le deuil, l’absence et, de manière plus subtile, sur le visible et l’invisible, et sur la nécessité de se raconter des histoires pour garder la cohésion d’un groupe. Ces thèmes poétiques, le réalisateur les embrasse avec une sobriété inattaquable. On regrettera que la densité théorique du film ait parfois du mal à s’incarner, que l’aspect beckettien du dispositif ne soit pas transcendé par une mise en scène plus puissante, mais Cogitore est assurément un cinéaste à suivre.

  2. Première
    par Gérard Delorme

    Avant de réaliser Ni le ciel ni la terre, Clément Cogitore tournait des documentaires, et c'est probablement de cette expérience qu'il s'est servi pour représenter un avant poste militaire en Afghanistan avec tant de réalisme qu'on s'y croirait, depuis l'agencement strictement règlementaire du camp, jusqu'à l’organisation des patrouilles, en passant par les biscottos saillants des soldats qui soulèvent de la fonte pour tuer l'ennui dans cette espèce de prison en plein air. On est en plein réel, jusqu'à ce que l'histoire nous entraîne sans en avoir l'air dans une réflexion captivante sur la nécessité de se raconter des histoires, en frôlant au passage des registres inattendus comme le fantastique ou le surnaturel. (...) Un espoir d'explication arrive à travers le récit d'une enfant selon laquelle les disparitions ont eu lieu dans une zone sacrée. Mais dans la réalité, le capitaine va devoir rendre des comptes à l'armée et aux familles. C'est là où le film prend toute sa dimension, en montrant que lorsque la raison fait défaut, il faut bien trouver un moyen de justifier l'inexplicable. Les mensonges nécessaires qui en découlent sont à la base des mythes, des légendes et des histoires que l'humanité a inventées depuis l'aube des temps, et dont le cinéma n'est qu'un des instruments. Le thème est extrêmement puissant, et Clément Cogitore le raconte avec une maîtrise technique très impressionnante pour un premier film.

Les critiques de la Presse

  1. Le Parisien
    par Pierre Vavasseur

    Captivant d'un bout à l'autre.

  2. Le Parisien
    par Pierre Vavasseur

    (...) Captivant d'un bout à l'autre. 

  3. Critikat.com
    par La rédaction de Critikat

    Voilà le tour de force de Clément Cogitore : pousser le cinéma dans ses limites, en traquant les traces fugitives de l’invisible, d’une présence qui nous dépasse – pourquoi pas celle de nos morts, ou celle du divin.

  4. Critikat.com
    par Juliette Goffart

    Voilà le tour de force de Clément Cogitore : pousser le cinéma dans ses limites, en traquant les traces fugitives de l’invisible, d’une présence qui nous dépasse – pourquoi pas celle de nos morts, ou celle du divin.

  5. Le Monde
    par Isabelle Regnier

    Ce film de guerre, plongé dans un bain fantastique, saisit avec acuité la sensation de perte de repères si intimement constitutive de l’individu postmoderne.

  6. Le Monde
    par Isabelle Regnier

    (...) ce film de guerre, plongé dans un bain fantastique, saisit avec acuité la sensation de perte de repères si intimement constitutive de l’individu postmoderne.
     

  7. Clapmag.com
    par Ava Cahen

    Un premier film qui impose son style, son ton, sa patte.

  8. Clapmag.com
    par Ava Cahen

    Un premier film qui impose son style, son ton, sa patte.

  9. Le Monde
    par Franck Nouchi

    En plasticien puisant à merveille dans sa palette d’images, Cogitore finit par composer un univers de plus en plus halluciné – une métaphysique de la guerre, un insensé de ces conflits du bout du monde.

  10. L'Express
    par Eric Libiot

    Le temps est suspendu, la logique et le rationnel sont hachés menu. C'est intrigant, tendu et déstabilisant.

  11. par Caroline Vié

(...) remarquable (...) On y flirte avec le fantastique.

  • 20 Minutes
    par Caroline Vié

    (...) remarquable (...) On y flirte avec le fantastique.

  • A voir à lire
    par Gérard Crespo

    Suspense étouffant mais aussi réflexion subtile sur les faux semblants, "Ni le Ciel, ni la Terre" est une œuvre inclassable qui n’a pas volé le prix que lui a décerné le Jury de la Semaine de la Critique.

  • StudioCiné Live
    par Véronique Trouillet

    La mise en scène nerveuse de Clément Cogitore ainsi que son utilisation d'une caméra thermique et de viseurs infrarouges ancrent le film dans la réalité pour mieux renforcer le caractère surnaturel des situations.

  • A voir à lire
    par Gérard Crespo

    Suspense étouffant mais aussi réflexion subtile sur les faux semblants, Ni le Ciel, ni la Terre est une œuvre inclassable qui n’a pas volé le prix que lui a décerné le Jury de la Semaine de la Critique. 

  • Télérama
    par Pierre Murat

    Ce premier long métrage étonnant est bien un ­polar, mais où les faits se défont, où la raison déraisonne. Clément Cogitore filme constamment l'au-delà du vrai, les à-côtés du visible.

  • Télérama
    par Pierre Murat

    Ce premier long métrage étonnant est bien un ­polar, mais où les faits se défont, où la raison déraisonne. Clément Cogitore filme constamment l'au-delà du vrai, les à-côtés du visible. 

  • Les Inrocks
    par Jacky Goldberg

    Pour son premier long métrage, Clément Cogitore, passé par le court et les arts plastiques, a vu grand. Et juste.

  • Les Inrocks
    par Jacky Goldberg

    Pour son premier long métrage, Clément Cogitore, passé par le court et les arts plastiques, a vu grand. Et juste. 

  • Le Figaro
    par Eric Neuhoff

    Pour son premier film, Clément Cogitore s'aventure sur le thème du conflit armé, qu'il situe en Afghanistan en 2014. Et en sort vainqueur.

  • L'Express
    par Eric Libiot

    Le temps est suspendu, la logique et le rationnel sont hachés menu. C'est intrigant, tendu et déstabilisant.

  • Paris Match
    par Christine Haas

    Clément Cogitore a déjà les qualités d’un cinéaste aguerri. Il signe une œuvre ambitieuse et envoûtante.

  • Le Figaro
    par Eric Neuhoff

    Pour son premier film, Clément Cogitore s'aventure sur le thème du conflit armé, qu'il situe en Afghanistan en 2014. Et en sort vainqueur.

  • Paris Match
    par Christine Haas

    Clément Cogitore a déjà les qualités d’un cinéaste aguerri. Il signe une œuvre ambitieuse et envoûtante.

  • CinémaTeaser
    par Renan Cros

    Clément Cogitore tâtonne, séduit, agace, déçoit ou emporte tour à tour, laissant le spectateur souvent indécis quant à son appréciation finale. (...) "Ni le ciel ni la terre" devient dans sa dernière partie une dissertation bien trop appliquée sur des mécanismes grossiers d’une "crise de foi". Dommage, on serait bien resté entre celle ciel et terre plus longtemps sous l’œil de Cogitore.

  • Le JDD
    par Stéphanie Belpêche

    Le scénario patine un peu, le rythme n’est pas très palpitant mais on est cependant intrigué par ce drame à l’atmosphère inquiétante.

  • Gala
    par Jean-Christian Hay

    Un peu dérou­tant dans sa dernière partie, un peu trop mystique, le premier film de Clément Cogi­tore ne laisse pas insen­sible.

  • Critikat.com
    par Arnaud Hée

    Des bouffées de grandiloquence guettent régulièrement le film, y compris dans le jeu d’acteur qui ne semble pas toujours très bien ajusté selon les situations, tandis que les prestations sont aussi marquées par des formes d’hétérogénéité.

  • Libération
    par Clémentine Gallot

    Seul bémol à ce scénario coécrit par le poulain d’Audiard, Thomas Bidegain, ses personnages secondaires peinent à s’incarner dans un espace déjà passablement déserté.

  • Nouvel Obs
    par Pascal Mérigeau

    Ambitieux, le film l’est. Les principes qui l’animent, en premier lieu la volonté qui le porte de ne livrer aucune explication, le placent sur une corde raide, dont il a grand mérite à ne pas dégringoler.

  • Nouvel Obs
    par Pascal Mérigeau

    Ambitieux, le film l’est. Les principes qui l’animent, en premier lieu la volonté qui le porte de ne livrer aucune explication, le placent sur une corde raide, dont il a grand mérite à ne pas dégringoler.

  • Le JDD
    par Stéphanie Belpêche

     Malgré un rythme lent, on est intrigué par le scénario métaphorique et l’atmosphère inquiétante, quasiment hallucinatoire.

  • Chronic'art
    par Louis Blanchot

    À vouloir tout arbitrer à grands coups de pinceau métaphysique, Cogitore rate son film d’hommes en lutte avec l’éternelle cabale de la nuit, dilue son acmé émotionnel, perd son spectateur en cours de route et mène son récit à un cul de sac frustrant.

  • Chronic'art
    par Louis Blanchot

     À vouloir tout arbitrer à grands coups de pinceau métaphysique, Cogitore rate son film d’hommes en lutte avec l’éternelle cabale de la nuit, dilue son acmé émotionnel, perd son spectateur en cours de route et mène son récit à un cul de sac frustrant.