Masaan

Ce premier long métrage, coproduction franco-indienne, se situe à Bénarès la lumineuse, au bord du Gange. Bien loin des films bollywoodiens colorés et chantants, ici, tradition et modernité se côtoient. Les cendres des morts continuent d’être dispersées dans le fleuve tandis que Facebook permet aux amoureux, y compris de caste différente, de se rapprocher à l’abri des regards. Ce film choral ne parvient hélas pas toujours à faire se croiser le destin de ses personnages, mais la force du sujet et la puissance des images – deux ballons s’envolant dans le ciel, des gamins plongeant frénétiquement pour rapporter des pièces de monnaie – demeurent

Malgré quelques retournements de situation que l’on sent parfois légèrement forcés, l’intrigue tient ses promesses.

Film choral, poignant, lumineux (les bords du Gange sont sublimes), il nous entraîne dans une Inde loin des clichés.

Avec bienveillance envers ses personnages, tous vraisemblables et défendus par des acteurs touchants, ce film aspire à la profondeur avec un récit semé de rebondissements, déployé avec fluidité, à la fois contemporain et mû par un certain lyrisme.

Un merveilleux premier film, sédui­sant sur le fond et la forme.

Beau sujet, parasité par un récit parallèle inutile. Dommage.

Par un effet paradoxal, Masaan laisse une impression d'inachevé et de surabondance à la fois.

Une certaine vision de l’Inde loin des clichés de Bollywood, un peu gâchée par son penchant pour le pittoresque.

Les amours contrariées au bord du Gange, à Bénarès, lieu sacré de crémation en Inde (...) sentent un peu trop le formatage pour écrans occidentaux.