Toutes les critiques de Malcolm

Les critiques de Première

  1. Première
    par Christophe Narbonne

    Jeune intello bavard à grosses lunettes, Ashley Cahill est une sorte de pendant anglais de Woody Allen, sans le style ni le génie. Malcolm, portrait d’un tueur en série qui théorise ses meurtres et passe à l’acte face caméra (il faut nettoyer New York des médiocres qui l’habitent), en est la triste illustration. Les ayants droit de C’est arrivé près de chez vous pourraient aisément porter plainte contre ce faux remake, gratuit, pas drôle et vraiment hideux (image DV de supermarché) dans lequel Cahill et sa bande de potes régressifs font mumuse entre eux. Game over.

Les critiques de la Presse

  1. Critikat.com
    par Ursula Michel

    Petit film indépendant écrit, réalisé, monté, produit et interprété par Ashley Cahill, Malcolm fait office de pendant américain à C’est arrivé près de chez vous de Rémy Belvaux. Mais là où le Belge n’avait qu’un discours humoristique (très noir et réjouissant par sa subversion), l’Américain y ajoute une satire sociale du New York Disneyland qui se dessine depuis une trentaine d’années. Subversif donc, jouissif et réflexif, Malcolm plaît tout autant qu’il interroge.

  2. Paris Match
    par Alain Spira

    "Malcolm" est un délire amusant, tourné à l'arrache et, surtout, délicieusement antipathique.

  3. A nous Paris
    par Fabien Menguy

    Certes, ce petit film arrive vingt ans après le mémorable C’est arrivé près de chez vous, mais il a au moins le mérite de nous faire sourire – ou plutôt grincer des dents – avec des situations osées.

  4. Le Monde
    par Noémie Luciani

    (...) une variante à "C'est arrivé près de chez vous" aussi déconcertante que ce dernier : l'humour noir y cède rapidement le pas à un sérieux anxiogène.

  5. StudioCiné Live
    par Laurent Djian

    Cette farce macabre pompe le procédé de : C'est arrivé près de chez vous et même certains gags. En moins bien. Ce qui, forcément en atténue l'impact et l'aspect jouissif.

  6. A voir à lire
    par Virgile Dumez

    L'humour ne fait pas vraiment mouche et le procédé qui consiste à suivre un personnage détestable jusqu'au bout de sa folie tourne court par la multiplication de séquences bavardes totalement inconséquentes.

  7. Ecran Large
    par Laurent Pécha

    Sincère, Malcolm l’est ! Amateur aussi et ampoulé assurément. Que le film ait trouvé le chemin des salles obscures relève à la fois de l’exploit et du mystère absolu.

  8. Les Inrocks
    par Romain Blondeau

    Vain documenteur sur un nostalgique de Dirty Harry.

  9. Les Fiches du cinéma
    par Romain Tourbillon

    Un faux documentaire qui se veut drôle, impertinent et subversif, mais qui ne parvient jamais à imposer une forme ou un propos original et percutant.