Toutes les critiques de Les Winners

Les critiques de Première

  1. Première
    par Gérard Delorme

    McCarthy s'intéresse beaucoup plus à l'observation des changements qu'à ce qui les déclenche ou les résout, traitant ces aspects avec une désinvolture qui met en péril la crédibilité de l'ensemble. Les performances des comédiens, tous bons, n'arrivent pas à gommer le manque de spontanéité d'un film qui semble avoir été sciemment fabriqué pour coller à l'appellation "cinéma indépendant".

Les critiques de la Presse

  1. Le Monde
    par Isabelle Regnier

    Restituant avec une certaine finesse les impasses auxquelles conduisent le mode de vie capitaliste, Tom McCarthy, à qui l’on doit The Visitor, porte un regard tendre sur des personnages qui se débattent avec la violence de la vie, dont la lutte est ici une évidente métaphore.

  2. A voir à lire
    par Virgile Dumez

    Avec sensibilité et humour, le réalisateur Tom McCarthy s’intéresse aux conséquences de la crise mondiale sur la société américaine. Il en tire une œuvre faussement optimiste qui met à mal les fondements du modèle capitaliste.

  3. Nouvel Obs
    par Xavier Leherpeur

    Hollywood est en train d’inventer l’oxymore suprême : le film indépendant industrialisé. Les succès inattendus et hautement lucratifs de "Little Miss Sunshine" et de "Juno" ayant poussé les studios (ici la Fox) à s’intéresser à ces "petites" productions, c’est désormais par poignée que fleurissent ces fictions calquées peu ou prou sur un modèle unique, radiographie fadasse et préfabriquée de l’Amérique des losers. Réunissant ici le quadra et l’ado mal dans leur peau, l’auteur de "The Visitor" esquisse une vision simpliste et édulcorée de la société américaine (ici, la crise oblige un avocat – l’excellent Paul Giamatti – à exploiter un vieillard et un ado ultradoué pour la lutte gréco-romaine).

  4. StudioCiné Live
    par Clément Sautet

    Au delà de certaines longueurs, McCarthy est sincère dans les émotions qu’il veut faire passer.

  5. Télérama
    par Cécile Mury

    Les personnages sont trop drôles pour un drame social poisseux, trop pathétiques et perdus pour un vrai happy end.

  6. Fluctuat
    par Jérôme Dittmar

    Typique du Fox Searchlight movie, Les Winners vient compléter la longue liste des comédies douces amères pleine d'idées sur la vie. Une certaine tendance du cinéma américain qui fait un peu peine à voir.

  7. Les Inrocks
    par Romain Blondeau

    Un père de famille en crise dans un drame indé sans surprise.