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D’un fait divers terrifiant (meurtres en série d’ouvrières mexicaines), le cinéaste tire une histoire où se mêlent politique et investigation. Jennifer Lopez, en reporter vertueuse (moins crédible, tu meurs), chasse le mal et le mâle. Noyant le fond social du problème, Nava ménage un suspense confus et se paie le luxe de faire passer son film pour une charge sévère alors qu’il ne brasse que du vent.
Toutes les critiques de Les Oubliées De Juarez
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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J.Lo et le bel Antonio nous suprennent agréablement dans des rôles inattendus.
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Malgré une mise en scène choc assez peu originale, la démonstration est convaincante : police et pouvoir politique corrompus (des deux côtés de la frontière), toute puissance des multinationales, muselage de la presse... Instructif.
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En tant que productrice, Jennifer Lopez a décider d'alerter le monde sur cette tragédie ignorée par la presse. Elle retrouve pour la troisième fois le réalisateur Gregory Nava ("My Family", "Selena"), qui s'appuie sur cet arrière-plan authentique et la conviction d'une distribution impliquée, mais ne s'en sert que pour manipuler la fiction prévisible d'un thriller à suspense. Dommage, une mise en scène sensible et moins tape-à-l'oeil aurait pu emmener ce sujet très fort vers des sommets.
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S’agit-il là des aventures de J-Lo et Antonio Banderas au Mexique ? D’un documentaire sur la salsa ? Les deux stars incarnent ici deux journalistes qui enquêtent sur une vague de viols et de meurtres dans la petite ville de Juarez. Hélas, dans le style cinéma « choc » inspiré d’histoires vraies le film échoue là où Blood Diamond excellait. Entre la complaisance dans les images gores et l’exaspérant apitoiement sur la triste enfance de la pauvre reporter, notre cœur balance. Ajoutez à cela un flamboyant final filmé façon Marilyn Manson et vous obtiendrez un cocktail latino plutôt indigeste. Pénible, comme une journée sous le cagnard de Mexico.
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(...) Montage au pas de charge, images saturées, le film vaut surtout pour le rappel des faits réels non élucidés et que dénonce toujours Amnesty International.
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(...)cette fiction ne se hisse pas à la hauteur de la cause qu'elle défend. Si l'on est sûr que les victimes sont mortes parce qu'elles étaient femmes, les circonstances de leurs martyres restent obscures. A ce sujet, les audaces du scénario sont défaites par la faiblesse de la mise en scène.