Les Deux Amis

S’il n’était que le récit d’un triangle amoureux, le premier film de Louis Garrel ne laisserait pas de telles traces. Le réalisateur-acteur dépasse les références à Musset, à Truffaut et à la Nouvelle Vague pour s’interroger sur le présent à l’aune d’un passé libertaire. C’est le sens de la reconstitution de Mai 68 dans laquelle les personnages principaux (Clément, Abel et Mona) jouent les figurants. Le cinéaste suit d’une caméra délicate les errances d’une jeunesse déboussolée, y compris en amour et en amitié. Vincent Macaigne, l’éternel chien battu, Louis Garrel, le beau gosse égoïste, et Golshifteh Farahani, la charmante prisonnière qui désire redevenir une femme libre, portent avec force leurs contradictions.

Un néo Jules et Jim à la fois tendre, drôle et amer (...) Une chronique puissamment romanesque dont on ne sait jamais, plan après plan, si ses héros vont s'entretuer ou s'embrasser, rire ou pleurer, rester ensemble pour toujours ou se quitter à jamais.

Sur des dialogues souvent très drôles et des situations farfelues, cette comédie attachante file à rythme soutenu.

Sur des dialogues souvent très drôles et des situations farfelues, cette comédie attachante file à rythme soutenu.

"Les Deux Amis" est un buddy-movie amer et parfumé de l’idée que l’amitié est un sentiment capable de se déliter, au même titre que l’amour.

Si l'argument est des plus banals, Louis Garrel parvient à lui redonner une certaine fraîcheur, par son habileté à créer la surprise. 

Si l'argument est des plus banals, Louis Garrel parvient à lui redonner une certaine fraîcheur, par son habileté à créer la surprise.

Si l'argument est des plus banals, Louis Garrel parvient à lui redonner une certaine fraîcheur, par son habileté à créer la surprise. 

Louis Garrel (...) a fait un film qui lui ressemble : volubile, vif et tendre. Étonnant de liberté.

Louis Garrel (...) a fait un film qui lui ressemble : volubile, vif et tendre. Étonnant de liberté.

Garrel fils a également su instiller une bonne dose d’humour. Le résultat, même s’il est imparfait, est réjouissant.

(...) une œuvre sensible et attachante.

(...) une œuvre sensible et attachante.

Si l’on peut constater quelques déséquilibres dans le rythme global du film (...) "Les Deux amis" nous emporte par ses moments d’ivresse et de lâcher prise exprimant la potentialité créatrice et cathartique du cinéma.

Si l’on peut constater quelques déséquilibres dans le rythme global du film (...) Les Deux amis nous emporte par ses moments d’ivresse et de lâcher prise exprimant la potentialité créatrice et cathartique du cinéma.

L'acteur Louis Garrel voulait un film léger et profond pour son premier long-métrage. Pari réussi, léger, il l'est même trop.

Il y a un ton, une petite musique agréable, des comédiens épatants, un plaisir de raconter, mais une empreinte mélo-sensible trop présente.

Il y a un ton, une petite musique agréable, des comédiens épatants, un plaisir de raconter, mais une empreinte mélo-sensible trop présente.

C’est vif, intelligent, souvent drôle, touchant aussi.

C’est vif, intelligent, souvent drôle, touchant aussi.