Toutes les critiques de Lea

Les critiques de Première

  1. Première
    par Philippe Jambet

    Bruno Rolland filme à bonne distance le rapport conflictuel qu’entretient Léa avec un corps dont elle ne sait que faire. Coscénariste, Anne Azoulay porte son personnage au creux de ses reins. Chaque sourire, chaque geste tendre est vécu comme une concession faite à l’ordre établi. Si le film manque parfois de consistance, ses promesses sont plus qu’encourageantes.

Les critiques de la Presse

  1. par Pascal Mérigeau

Le premier film de Bruno Rolland dessine le portrait d'une jeune femme dont il saisit le mouvement, de la province à Paris, de l'encore adolescence au presque âge adulte, d'espérances confuses en certitudes fugaces. Parcourant un chemin sur lequel se succèdent les jeunes cinéastes français avec une constance troublante, souvent lassante et parfois désolante, le réalisateur fait preuve d'assez de maîtrise pour rendre son film attachant.

  • par Serge Kaganski
  • C’est avec de tels moments de pur cinéma que léa est à son meilleur et que Bruno Rolland rehausse les aspects plus convenus ou explicatifs de son film.

  • par Bruno Icher
  • En dépit de coquetteries (l’intello qui méprise les mateurs du strip-tease), il y a dans Léa, le film et la comédienne qui l’incarne, une violence contenue à grand-peine qui donne envie de la voir se libérer. Dans un second film ?

  • Positif
    par Ariane Allard

    Sa mise en scène sensible n'est jamais voyeuse. Elle cherche à capter finement, mais sans gros plans démonstratifs, ce qui s'échappe malgré tout de Léa. (...) En dépit de quelques longueurs, ce portrait de femme témoigne donc d'une intuition masculine assez remarquable. Il est, en outre, traversé de seconds rôles épatants.

  • Les Cahiers du cinéma
    par Nicolas Azalbert

    Ce personnage fragile et tenace est merveilleusement interprété par Anne Azoulay, également co-auteur du scénario.

  • Télérama
    par Blottière Mathilde

    le réalisateur peine à convaincre. Mais il y a Léa, Anne Azoulay, également coauteur du scénario, force et révélation du film : cette grande bringue aux yeux noisette et à la voix grave fascine.

  • A voir à lire
    par Virgile Dumez

    Ce portrait d’une jeune femme qui cherche à se faire une place parmi les loups de la société capitaliste est tour à tour intriguant, touchant, énervant et frustrant. Inégal.

  • par Xavier Leherpeur