Toutes les critiques de Le milieu de l'horizon

Les critiques de Première

  1. Première
    par Thomas Baurez

    Un look mid-seventies un brin appuyé (voiture et chemises colorés) dans un cadre de western américain. Dans ce décor carte postale renforcé par une lumière léchée de Christophe Beaucarne, se détache le jeune héros de ce drame paysan. L’horizon en question est le sien, celui d’un bambin qui le temps d’un été verra ce que le monde adulte peut éventuellement lui apprendre. Sa maman qui en a marre de laver les débardeurs sales de son mari, tombe sous le charme de la littérature et d’une jolie intello venue de la ville. Et avec elle, c’est la promesse d’une émancipation possible qui débarque à la ferme. Le paysan bourru s’énerve, fatigué par la canicule et une exploitation qui prend l’eau. A l’image de la direction artistique de son film, Delphine Lehericey (Puppylove…)  ne parvient jamais vraiment à donner corps à ce drame en livrant une image bien trop aseptisée.