Date de sortie 7 décembre 2022
Réalisé par Yannick Kergoat
Année de production 2022
Pays de production France
Genre Film documentaire
Couleur Couleur

Synopsis

Le capitalisme est-il devenu incontrôlable ? De révélations en scandales successifs, l’évasion fiscale est devenue un marronnier médiatique et l’objet d’un concours de déclarations vertueuses pour les politiques. Alors que les multinationales et les plus riches ont de moins en moins de scrupules et de plus en plus de moyens à leur disposition pour échapper à l’impôt, pour nous, simple citoyen, les politiques d’austérité s’intensifient et les inégalités explosent. On voudrait nous faire croire que les mécanismes de l’évasion fiscale sont incompréhensibles et qu’elle est impossible à endiguer… Il ne nous reste alors que nos bulletins de vote, notre déclinant pouvoir d’achat et nos yeux pour pleurer. À moins que l’on puisse en rire malgré tout.

Toutes les séances de La (très) grande évasion

Critiques de La (très) grande évasion

  1. Première
    par Thierry Chèze

    C’est un sujet central dans nos sociétés. L’évasion fiscale et la lutte que les Etats assurent mener - mais d’une efficacité proche du néant - pour réduire ces dommages collatéraux d’un capitalisme tout puissant, où la liberté absolue des ultra- riches rogne sur l’idée de partage des ressources pour un mieux vivre (ou survivre) commun. Et avec Denis Robert, Yannick Kergoat réussit le même tour de force qu’avec Les Nouveaux chiens de garde, son docu sur les liaisons dangereuses entre classes médiatiques et politiques. Une pédagogie jamais professorale, un sens aigu de l’ironie, une capacité à prendre du recul tout en rentrant dans les détails. Le genre de film devant lequel on rit fort pour ne pas pleurer devant tant d’injustice souvent encouragée par les Etats, au nom de la fameuse et fumeuse théorie du ruissellement. Une œuvre d’intérêt public