Toutes les critiques de La parade

Les critiques de Première

  1. Première
    par Pamela Pianezza

    Parce que sa fiancée s’est entichée du vétérinaire homosexuel qui a sauvé leur pitbull, Lemon, voyou bas de plafond, accepte d’assurer la sécurité de la première Gay Pride organisée en Serbie. Dans un pays où l’homophobie s’exprime encore brutalement, La Parade, gros succès en ex-Yougoslavie, est l’exemple même du film utile mais maladroit. Dragojevic joue avec les clichés en orchestrant la confrontation de gays hystériques et de fachos tatoués, sans réaliser le danger d’une telle caricature. Une comédie ponctuellement drôle mais vraiment sans finesse.

Les critiques de la Presse

  1. Ecran Large
    par Nicolas Thys

    Un film drôle, émouvant, engagé et cinéphile qui entremêle différents genres. Même si le message est simple, il passe parfaitement et cette parade ne peut pas être plus d’actualité.

  2. 20 Minutes
    par Caroline Vié

    La Parade n’y va pas avec le dos de la banderole pour délivrer ses idées généreuses et son message de tolérance.

  3. A nous Paris
    par Fabien Menguy

    une comédie inédite où l’on se joue des clichés avec délices et malices, où les loufoqueries côtoient de jolis moments d’émotion, et où ces « Sept mercenaires » version Kusturica nous comble de joie.

  4. Marianne
    par Anna Topalof

    Avec « La parade », le cinéaste serbe Srdjan Dragojevic utilise la comédie pour dénoncer toutes les formes de racismes qui sévissent encore dans l’ex-Yougoslavie. Culotté et irrésistiblement drôle.

  5. L'Express
    par Christophe Carrière

    Bien que l'auteur-réalisateur de cette comédie grinçante mette quarante minutes avant d'aborder franchement son histoire, on lui pardonne volontiers, tant les situations drôles et mordantes s'enchaînent.

  6. Télérama
    par Guillemette Odicino

    Une farce dramatique pas très légère mais rythmée, et si engagée et pleine de tolérance qu'on adhère sans faire la fine bouche.

  7. StudioCiné Live
    par Thierry Chèze

    Malgré ses bonnes intentions, La Parade finit par se noyer dans un aspect pittoresque agaçant qui lui fait perdre son impact.

  8. Time Out
    par La rédaction de Time out

    Une comédie finalement légère à tout point de vue, dont il ne faut espérer retirer autre chose que beaucoup de rires. Remarquez, c'est déjà ça de pris.

  9. Les Cahiers du cinéma
    par Vincent Malausa

    Enorme succès dans les Balkans, le film est une "comédie nationale" qui ne s'embarrasse d'aucune recherche de finesse, mais qui parvient néanmoins à éviter l'écueil du populisme.

  10. Le Canard Enchainé
    par La rédaction du canard enchaîné

    Le meilleur de cette "Parade" est finalement dans le tableau cruel qu'il fait de l'ex-Yougoslavie d'après la guerre civile. Pas très gaie, en effet.

  11. Toutlecine.com
    par Léo Pinguet

    Il est des films qui auront beau privilégier l'évidence d'un message au détriment d'une finesse de réalisation et qui sauront pourtant, par leur vitalité et par leur engagement, emporter l'adhésion du public, qu'elle se fasse grâce à ou en dépit de ce choix. La Parade en fait partie.

  12. Les Cahiers du cinéma
    par Vincent Malausa

    Les gags sont plutôt rustres (...), mais l'esprit de dérision et le picaresque fédérateur s'offrent en vraie alternative de fantaisie pour le cinéma en pleine reconstruction des pays d'ex-Yougoslavie.

  13. Le JDD
    par Alexis Campion

    Les violences qui ont entaché la première gay pride serbe inspirent une comédie déjantée.

  14. A voir à lire
    par Frédéric Mignard

    La Parade mérite sûrement que l’on ferme les yeux sur certains de ses défauts. Principalement la présence de stéréotypes parfois grossiers, tant du côté des activistes gays, tantôt efféminés ou hommasses, que du côté des belligérants hétéros (tous des ploucs sans goût d’une brutalité extrême). La formidable énergie des protagonistes en quête de gardes du corps à travers les régions voisines à la Serbie pour pouvoir protéger les manifestants des premières gay-prides serbes, et leur drôlerie cocasse offrent à ce road-movie militant et fédérateur une légitimité dans nos salles et nous imposent une curiosité nécessaire pour comprendre un peu mieux l’incongruité de ce qui se passe aujourd’hui dans l’Hexagone.

  15. Critikat.com
    par Nicolas Maille

    La Parade laisse quand même perplexe. Évoquer la première Gay Pride de Belgrade en utilisant la comédie était, certes, une bonne idée pour fédérer le grand public. Mais encore eût-il fallu éviter les poncifs et l’humour facile.

  16. Evene
    par Pauline Le Gall

    Entre road-trip délirant et scènes violentes d’intimidation, La Parade, que le réalisateur considère comme son “devoir citoyen”, dénonce le manque de tolérance en Serbie. Un souci louable mais le réalisateur a choisi l’angle Cage aux folles et montre les gays tout de rose vêtus, conseillers en mariage efféminés et superficiels. Les gangsters serbes ne valent pas mieux : ce sont tous des machos qui collectionnent armes et tatouages. Ces clichés et cet humour gras plombent le film, qui trouve tout de même un souffle lyrique dans sa dernière demi-heure. Et réussit, dans l’horreur d’une émeute, à donner une leçon assez juste.

  17. Nouvel Obs
    par Xavier Leherpeur

    Une version rose bonbon et noire sombre des « Sept Mercenaires », pâtissant des écueils des films militants (personnages un rien stéréotypés, bons sentiments guimauve) mais portée par une bonne humeur énergique cédant sur la fin à la gravité d’une réalité sociétale qui saisit autant qu’elle inquiète.

  18. Le Parisien
    par Hubert Lizé

    Il fallait oser! Le réalisateur l’a fait avec une galerie d’acteurs épatants et un scénario qui mêle drôlerie, drame et tendresse.

  19. Pariscope
    par Arno Gaillard

    Le film de Srdjan Dragojevic veut bien sûr dénoncer l'intolérance tout en nous faisant sourire, ce qu'il réussit fort bien.

  20. Excessif / TF1 News
    par La rédaction de Excessif / TF1 News

    Ça ressemble à "La Cage aux folles" mais avec des années-lumière de retard. Le dénouement tragique tente de contrebalancer la lourdeur de tout ce qui a précédé. Un peu trop tard.

  21. Les Fiches du cinéma
    par Thomas Fouet

    Le propos de Srdjan Dragojevic, qui évoque autant la cause gay que le sort de l'ex-Yougoslavie, aurait gagné à se préoccuper de mise en scène.

  22. Ouest France
    par La rédaction de Ouest France

    Une grosse farce de Srdjan Dragojevic pour dénoncer l'homophobie dans son pays. Un plaidoyer pour la bonne cause de la liberté et de la tolérance. Lourd et simpliste. N'est pas Emir Kusturica qui veut.