Toutes les critiques de La folie Almayer

Les critiques de Première

  1. Première
    par Isabelle Danel

    En s’inspirant du premier roman de Joseph Conrad, composante initiale de la Trilogie malaise, Chantal Akerman livre un film étouffant, éprouvant, envoûtant. La moiteur sourd de chaque
    plan ; des voix off relaient l’image qui distille, comme un poison, le colonialisme, la soif de l’or, la démence et la passion. Sublime.

Les critiques de la Presse

  1. StudioCiné Live
    par Thomas Baurez

    (...) La jungle mentale et physique de cette enivrante Folie Almayer, adaptation forcément libre de Conrad, où la nature décore tout, à commencer par un Stanislas Merhar qui n'en croit pas ses yeux.

  2. Le Monde
    par Jean-François Rauger

    Le génie de la cinéaste est de ne jamais permettre que ses trouvailles formelles contredisent, voire détruisent, la dimension tragique de son histoire.

  3. par Eric Loret

Chantal Akerman offre un récit fluvial dans lequel un homme se noie dans sa propre folie.

  • Nouvel Obs
    par Lucie Calet

    Enpreint d'une prégnante mélancolie, ce film durassien sur la faute, la perte, la rédemption baigne dans un imaginaire de torpeur pour évoquer ce noeud de névrose.

  • Chronic'art
    par Jérôme Momcilovic

    Quelque part en Asie du Sud-Est, Akerman adapte le premier roman de Conrad, l'histoire d'Almayer, Européen abandonné qui devient fou de douleur à l'idée d'être séparé de sa fille. Ici la mise en scène, si elle est toujours sidérante, s'éloigne de la rigueur géométrique pour un geste plus flottant, à la fois sublime et presque insoutenable d'angoisse.

  • Le Figaro
    par Marie-Noëlle Tranchant

    Cela nous vaut un film profus, touffu, confus, luxuriant et inquiétant comme la végétation, opaque et tumultueux comme le fleuve, qui brouille les repères, noie les histoires, délabre les personnages.

  • Les Inrocks
    par Léo Soesanto

    Branlant mais habité, La Folie Almayer trouve sa véritable voie avec sa jeune héroïne, personnage impérial qui permet à la cinéaste de prendre de la hauteur et d’insuffler à sa mise en scène le lyrisme tragique d’un opéra.

  • Le Figaro
    par Marie-Noëlle Tranchant

    Le film aussi est mal tenu, souvent informe. On s'y ennui, mais d'un ennui hypnotique, d'où émergent de beaux moments de cinéma.

  • Le JDD
    par Barbara Théate

    Dans les années 1950 au bord d’un fleuve d’Asie du Sud-Est, un jeune homme ne supporte plus l’inaction comme la moiteur, et s’ennuie. Nous aussi, face à cette adaptation trop contemplative et lancinante du roman de Joseph Conrad.

  • Télérama
    par Samuel Douhaire

    Peu de fièvre et encore moins de vertige, malgré les tentatives ratées, de faire basculer le récit dans l'onirisme. (...) le jeu affecté des comédiens, l'étirement sans raison de la plupart des scènes achèvent de faire ressembler le film à une mauvaise imitation du cinéma de Marguerite Duras.