L'étudiante et monsieur Henri

C’est ce qu’on appelle du "cinéma de papa", manufacturé avec soin, agréable à suivre, pourvoyeur d’émotions aussitôt envolées (un sourire par-ci, un serrement de cœur par-là), aussi immergé dans son sujet que déconnecté de son époque. Soit l’histoire de Constance, adolescente de province poissarde sur les bords, qui sous-loue une chambre à un papi bougon pour faire ses études à Paris. Au menu : choc de caractères joué d’avance, joli numéro de Claude Brasseur, sous-intrigue à rebondissements tragi-comiques inattendus et leçon de vie exaltée, le tout sur fond de dialogues huilés comme au théâtre. Après tout, pourquoi pas ?

C’est ce qu’on appelle du "cinéma de papa", manufacturé avec soin, agréable à suivre, pourvoyeur d’émotions aussitôt envolées (un sourire par-ci, un serrement de cœur par-là), aussi immergé dans son sujet que déconnecté de son époque. Soit l’histoire de Constance, adolescente de province poissarde sur les bords, qui sous-loue une chambre à un papi bougon pour faire ses études à Paris. Au menu : choc de caractères joué d’avance, joli numéro de Claude Brasseur, sous-intrigue à rebondissements tragi-comiques inattendus et leçon de vie exaltée, le tout sur fond de dialogues huilés comme au théâtre. Après tout, pourquoi pas ? 

Cette comédie française fait la part belle à la prestation de Claude Brasseur et à celle de ses partenaires offrant un divertissement rythmé.

Tour à tour odieux et touchant, Claude Brasseur peut exprimer son talent

(...) une fable humaniste qui doit beaucoup au talent de ses interprètes.

Cette comédie française fait la part belle à la prestation de Claude Brasseur et à celle de ses partenaires offrant un divertissement rythmé.

Tour à tour odieux et touchant, Claude Brasseur peut exprimer son talent

(...) une fable humaniste qui doit beaucoup au talent de ses interprètes.

Si les dialogues sont parfois attendus, le réalisateur parvient à orchestrer la rencontre entre deux générations autour d'une intrigue sensible et loufoque.

(...) une comédie tendre et attachante portée par la pétulance de ses comédiens (...)

Si les dialogues sont parfois attendus, le réalisateur parvient à orchestrer la rencontre entre deux générations autour d'une intrigue sensible et loufoque. 

(...) une comédie tendre et attachante portée par la pétulance de ses comédiens (...)

Sans pousser les personnages jusqu'à la caricature, Ivan Calbérac les dessine pourtant sans nuance ni zone d'ombre.

Mise en scène désespérément lisse, dialogues ronflants, situations édulcorées, raccourcis à la pelle, rien ne vient au secours de cette comédie sentimentale, dont l’œcuménisme béat tue dans l’œuf toute forme d’humour.

Sans pousser les personnages jusqu'à la caricature, Ivan Calbérac les dessine pourtant sans nuance ni zone d'ombre.

Mise en scène désespérément lisse, dialogues ronflants, situations édulcorées, raccourcis à la pelle, rien ne vient au secours de cette comédie sentimentale, dont l’œcuménisme béat tue dans l’œuf toute forme d’humour.