L'Aube Rouge

Voilà près de trente ans, John Milius réalisait L’Aube rouge, bombe de testostérone, de patriotisme et de cinéma bourrin où de jeunes Yankees combattaient avec les dents l’invasion de leur petite ville par de méchants communistes. Dans le présent remake, c’est au tour de vicieux Nord-Coréens de fondre sur l’Amérique, mais on y cherchera en vain l’ambiguïté politique et l’étoffe virile qui faisaient le prix de l’original. Reste un shoot’em up industriel, gratuitement haineux et dépourvu de toute espèce de personnalité.

Un film de guerre bien plus curieux que provocateur mais qui reste original.

Hormis les scènes d’affrontement très réalistes, tout le reste est encore plus bordélique qu’un match de foot.

Un concentré de violence tiré d’un jeu vidéo et non de faits historiques.

On a la sensation de regarder un film de guerre qui ne défend absolument aucune cause.

Ridiculement hypocrite.

Entravé par un scénario mauvais et risible et un casting pas du tout charismatique.

Des Coréens du Nord ? qui tombent du ciel ? On nous prend vraiment pour des imbéciles.

Nous comprenons pourquoi ce film n’a pas eu un franc succès en Chine.

On pense que ça va être drôle mais les dialogues et le jeu d’acteurs sont tellement mauvais qu’on y croit pas.

A part Chris Hemsworth qui fait avec ce qu'il a, à savoir des bulots en guise de costars, rien à sauver de ce remake de L'Aube Rouge.

(...) film de genre de bas étage exploitant grossièrement l’actualité, juste assez bien exécuté pour ne pas être qualifié de série Z, mais pas assez pour qu’on fasse l’effort d’en garder le souvenir.

L'Aube Rouge est un concept éculé, dont le cinéma américain nous a fait déjà fait plusieurs fois le coup : un jour les "rouges" attaquent par nuées dès l'aurore [...] Un cauchemar parano qui date de la guerre froide, où les communistes faisaient encore plus peur que les musulmans, c'est dire.

Ce remake, si spectaculaire soit-il, se réduit à une succession de séquences guerrières basiques.

Un copier-coller de “Friday Night Lights” mal écrit et mal joué.

un manque de profondeur dans l’écriture des personnages, un pro-américanisme primaire, un scénario parfois poussif… L’Aube Rouge de Bradley n’a gardé que ces défauts et les a amplifiés. Du beau boulot.