Il était une fois, une fois

Premier film de Christian Merret-Palmair, Les portes de la gloire avait connu son petit quart d’heure de fortune warholien. Les quinze premières minutes d’ Il était une fois une fois nous plongent dans un effroi total, du genre à se demander ce qu’on fout dans la salle et à trouver que la trotteuse de la montre ne va décidément pas assez vite. Demaison semble se forcer à être vulgaire, mais ses acolytes placent la barre si haut que la mission lui est impossible. Il faut attendre l’arrivée d’Anne Marivin, rescapée de chez les Ch’tis, pour que l’ensemble retrouve un semblant de décence. Et de découvrir, derrière les blagues crasses et les performances outrées, un message d’amour sincère pour la Belgitude. Une bulle solitaire dans une bière éventée.

Un "Océan onze" assaisonné et rectifié à la sauce belge.

Cette comédie made in Plat Pays rappelle furieusement les Ch'Tis. Quelques répliques marrantes et la confirmation du talent comique de Charlie Dupont, découvert dans la série Hard.

Désopilant ! (...) Certaines séquences de ce film ne sont pas loin de virer cultes.

A trop vouloir grossir le trait, il finit par lasser le spectateur en dépit des efforts de l'excellent François-Xavier Demaison.

Malgré l’abattage de Jean-Luc Couchard, sorte de François Damiens bis en plus mal réveillé, la comédie de Christian Merret-Palmair, jadis auteur des « Portes de la gloire », fait ici naufrage sur les récifs de son néant.