Hors les murs

On peut regretter que les ressorts dramatiques de cette chronique d’une passion entre un bassiste un peu voyou et un jeune bisexuel tourmenté par ses pulsions soient aussi voyants et que l’approche du sujet ravive certains clichés doloristes sur l’homosexualité. Mais le regard respectueux porté sur les personnages, le lyrisme discret de la mise en scène et, surtout, l’exceptionnelle intensité des comédiens (Guillaume Gouix, de plus en plus grand, et la révélation Matila Malliarakis) marquent durablement le spectateur.

Les deux garçons s'aiment. Une bêtise et les voilà séparés pour quelques mois. Lorsqu'ils se retrouvent, l'amour s'est envolé... Joli petit mélo gay, tout romantique, tout nostalgique. Avec deux comédiens émouvants et talentueux.

Commencé comme une comédie âpre et tonique, le film prend un virage vers le chagrin et le deuil. De toute évidence, David Lambert est de l'école Catherine Ringer/Louis Aragon.

Lancée avec détermination dans un tressage compliqué de destins, Catherine Corsini signe un film ambitieux et rigoureux, qui, en dépit de quelques baisses de rythme, tient très bien ses promesses.

Cette histoire de corps, de sang et de sentiments, merveilleusement incarnée par Guillaume Gouix et Matila Malliarakis, déroutants de naturel, est une découverte aussi jolie que bouleversante.

Une romance gay pleine d’émerveillement visuel, qui aime regarder en arrière vers des classiques atmosphériques assumés comme Bagdad Café.

Ce tout premier film, malgré des digressions inutiles, parvient in fine à analyser avec pertinence la naissance et la fin d’une liaison amoureuse. Le tout nimbé d’une belle étrangeté.

Un premier film bien tenu qui ne brandit pas l'homosexualité comme un slogan mais comme une simple histoire d'amour.

Bon duo d’acteurs pour une romance surprenante mais qui s’éparpille trop.

L’intérêt principal de Hors les murs tiens à l’excellence de ses deux acteurs : Guillaume Gouix et Matila Malliarakis.

Hors Les Murs est le premier long-métrage de David Lambert, présenté à La Semaine de la critique. Il nous raconte une histoire d’amour, sans jamais tomber dans le cliché, grâce à un montage saccadé et à un jeu d’acteurs tout en délicatesse.

David Lambert met en scène avec talent et sans cliché une histoire d'amour toute simple, portée par d'excellents interprètes.

Amour gay ou hétéro même combat. On se fait tout autant chier dans un film qui déroule son pitch sans surprise… (Copyright Sandy Gillet).

Investi par des acteurs incandescents, le film rattrape par l’empathie de son regard et les élans de sa mise en scène l’aspect un brin doloriste et fabriqué du scénario.

Amour gay ou hétéro même combat. On se fait tout autant chier dans un film qui déroule son pitch sans surprise…

(...) David Lambert, qui sort un premier long-métrage pataud mais attachant (...) décline tout l'attirail des figures imposées de l'histoire d'amour.

Il n'y a ainsi pas grand chose à relever dans ce "Hors les murs" (...) il faudrait au minimum que le charme des personnages opère. C'est loin d'être le cas.