Toutes les critiques de Horns

Les critiques de Première

  1. Première
    par Gérard Delorme

    Bien qu’il clame son innocence, Ig Perrish est soupçonné par tout son entourage du meurtre de sa petite amie. Il se réveille un matin, avec une paire de cornes sur le front. Dans le même temps, il se découvre des pouvoirs inconnus. Pour son sixième long métrage, Alexandre Aja a adapté une fiction dont les racines fantastiques paraîtront familières – et pour cause, l’auteur étant le fils de Stephen King. Comme son illustre père, il a une façon de pousser à l’extrême certaines hypothèses, parfois jusqu’à la limite du crédible. Ici, la pression exercée sur le personnage principal, y compris par sa famille, sert à justifier l’énergie avec laquelle, seul contre tous, il va se démener pour révéler la vérité. Aja le traite dans une variété de registres, qui vont du thriller à la satire et jusqu’à la comédie sentimentale nostalgique, en hommage à "Stand by me". Ce mélange est intéressant mais encore mal dosé, certaines touches exagérément comiques venant parfois neutraliser les intentions dramatiques d’une même scène. On a beau arguer qu’il vaut mieux pécher par excès que par défaut, comme c’est le cas ici, le mieux est quand même l’ennemi du bien.

Les critiques de la Presse

  1. Paris Match
    par Alain Spira

    Alors qu’Aja nous promène sur la fragile frontière qui sépare le réel du surnaturel, il rompt le charme avec une dernière partie trop grand-guignolesque qui vient écorner son film de genre, par ailleurs, diaboliquement réussi.

  2. Voici
    par La rédaction de Voici

    Une adaptation intéressante mais inégale (le combat final pénible) d'un livre du fils de Stephen King.

  3. Gala
    par Camille Choteau

    (...) malgré un récit qui bafouille parfois, et tire en longueur, le film surprend, amuse et laissera le spectateur avec un sentiment plaisant de jamais-vu.

  4. Le Parisien
    par Marine Quinchon

    La première partie, dans laquelle le héros se confronte à la faune locale -- piliers de bar, journalistes, jusqu'à sa mère qui aimerait bien le voir traîner ses guêtres loin d'elle -- est diaboliquement drôle. Dommage qu'ensuite le scénario délaisse la comédie noire pour le drame, à la faveur de flash-back longuets, vers un dénouement prévisible.

  5. StudioCiné Live
    par Thierry Chèze

    Alexandre Aja réussit à créer un climat où se marie réalisme et ambiance de conte de fées. Mais "Horns" se dilue dans un scénario trop sage.

  6. VSD
    par Olivier Bousquet

    En adaptant le livre de Joe Hill, Alexandre Aja s'emmêle les pinceaux, parfois jusqu'au grotesque.

  7. Le JDD
    par Stéphanie Belpêche

    Bien qu’inégale au niveau du ton et parfois déroutante, cette fable satanique vaut pour son climat surnaturel et son humour noir.

  8. Le Monde
    par Noémie Luciani

    De ce concept surprenant et séduisant, Alexandre Aja tente de faire un conte gothique, et n'aboutit qu'à un thriller assez basique dont on regrette le manque d'originalité, de poésie et de piquant.

  9. Nouvel Obs
    par Nico Schaller

    Tour à tour fable gothique, teen-movie romantique, satire de l'Amérique et thriller surnaturel, "Horns" échoue sur tous les tableaux. Pire : sous ses airs baroques et trash, il se révèle d'une puérilité et d'un conformisme bas de gamme dignes d'un direct-to-video.