Toutes les critiques de Headshot

Les critiques de Première

  1. Première
    par Alex Masson

    À mettre les codes du film noir sens dessus dessous, il arrive qu'on se tire une balle dans le pied.

  2. Première
    par Gérard Delorme

    Un flic infiltré prend une balle dans la tête et se réveille trois mois plus tard en voyant tout à l’envers. Ce n’est que l’une des idées de ce polar thaïlandais qui mêle surréalisme et philosophie bouddhiste. L’intrigue en montagnes russes fait endosser au personnage différentes identités (flic, tueur, moine, amant), avant de lui administrer une leçon inévitable : qui a tué ne saurait échapper à son karma, même avec les meilleures intentions du monde. Toujours à cheval entre cinéma d’auteur et cinéma commercial, Pen-ek Ratanaruang livre un film stimulant, bien qu’un peu confus.

Les critiques de la Presse

  1. 20 Minutes
    par Caroline Vié

    "Singulier" est sans doute l'adjectif qui convient le mieux à ce thriller original et déroutant.

  2. Pariscope
    par Yannick Vely

    Malgré une mise en scène inspirée, "Headshot" s'évapore dans les volutes d'un scénario à la narration labyrinthique.

  3. Pariscope
    par Dimitri Denorme

    Splendide mise en scène qui contraste avec le traitement presque cliniquement froid de son antihéros. Car si Tul, en pleine crise existentielle, interroge son karma et les notions du
    bien et du mal, l’homme reste avant tout un tueur, déserté par les émotions, doté d’une vision du monde des plus torturées. La narration, jouant la carte de la fragmentation, s’offre d’ailleurs comme un parfait miroir de la confusion qui l’habite…Au final, chacun trouve dans « Headshot » ce qu’il veut bien trouver. De l’action, du spirituel, du politique…Ce thriller conceptuel vaut en tout cas le coup d’être tenté.

  4. Evene
    par Jean-Christophe Ferrari

    Dans un polar bouddhiste, personne n’échappe à son Karma. Un exemple : le héros se réveille un beau matin avec la vision inversée. Il voit le monde à l’envers, littéralement ! Comment mieux dire que son Karma est infecté ? Ajoutez à cela un style sec et fluide à la fois et vous avez un sacré polar.

  5. Slant Magazine
    par Elise Nakhnikian

    Un « film noir boudhiste » avec un paradoxe intéressant, on retrouve un univers mélancolique et philosophique au milieu de bagarres intempestives et de giclées de sang

  6. Moviedex
    par Tom Clift

    Un thriller croustillant doté d’une atmosphère parfaitement calibrée.

  7. Le Canard Enchainé
    par La rédaction du canard enchaîné

    Adaptant un roman noir de son compatriote Win Lyovarin, le réalisateur Thaïlandais virtuose Pen-ek Ratanaruang le pousse vers une stylisation irréelle et en fait une méditation sur les limites de la perception ainsi qu'une réflexion sur le karma : après s'être déguisé en bonze pour tuer, le héros se fait moine bouddhiste. Jusqu'à ce que se réveille en lui le démon des armes.

  8. Critikat.com
    par Benoît Smith

    Pen-ek Ratanaruang nous a accoutumés à sa façon d’hypnotiser les festivals avec ses ambiances somnambuliques faites d’attente, de torpeur et de confusion. Surprise : Headshot, son dernier film, resserre ces éléments en un récit où le temps est compté et où l’état d’alerte est constant. Et le Thaï de signer là son film le plus modeste à ce jour – probablement son meilleur aussi.

  9. Libération
    par Bruno Icher

    Un Polar virtuose mais alambiqué (...)

  10. Evene
    par Jean-Christophe Ferrari

    Dans un polar bouddhiste, personne n’échappe à son Karma. Un exemple : le héros se réveille un beau matin avec la vision inversée. Il voit le monde à l’envers, littéralement ! Comment mieux dire que son Karma est infecté ? Ajoutez à cela un style sec et fluide à la fois et vous avez un sacré polar.

  11. Le JDD
    par Stéphanie Belpêche

    Un thriller contemplatif, à l'atmosphère hypnotisante et à la mise en scène élégante.

  12. StudioCiné Live
    par Laurent Djian

    Un film d'action d'auteur. Ambitieux mais bancal.

  13. Ecran Large
    par Laurent Pécha

    Par sa singularité et une mise en images efficace, Headshot fascine mais n’arrive pas à dépasser son statut de vraie curiosité.

  14. Cinemalogue.com
    par Todd Jorgenson

    Le contraste visuel entre les confrontations ultra violentes et les moments intimistes est déconcertant.

  15. New York Times
    par Manohla Dargis

    Un film noir, elliptique, intriguant, où un flic passe de justicier à criminel pour ensuite incarner les 2 réunis.

  16. Seattle Times
    par Doug Knoop

    Les révélations et rebondissements sont bluffants, cependant à un moment donné on souhaite voir moins d’effets, retourner à quelque chose de plus classique, de plus authentique pour se laisser porter par l’histoire.

  17. The Aristocrat
    par Adam Ross

    Ce thriller Thai, incroyablement bien filmé, présente des idées innovantes mais sa narration désordonnée en affecte sa cohérence.

  18. Nouvel Obs
    par Nicolas Schaller

    Le yin : en revisitant les codes du film noir via le bouddhisme, le parcours de son antihéros renvoyant aux différents « bardos » (états intermédiaires) avant le « dol » (la libération), le Thaïlandais Ratanaruang distille une mélancolie melvilienne et réussit quelques belles plages contemplatives – la photo est superbe. Le yang : peu aguerri au genre, il surligne, s’éparpille et plombe son film de scories post-tarantiniennes très éculées.

  19. Excessif / TF1 News
    par La rédaction de Excessif / TF1 News

    Comme dans ses précédents films, Pen-ek Ratanaruang épure le trait, suggère par un cadrage, effleure le spirituel en ratiboisant l'explicatif.
    Hélas, en dépit d'un indéniable talent formel, il reproduit toutes les erreurs de "Vagues Invisibles", tente maladroitement de court-circuiter les codes et les archétypes du polar dans une intrigue inutilement alambiquée et cède à la pose comme à la redondance. Une semi-déception donc

  20. Film School Rejects
    par Cole Abaius

    Il est entièrement injuste de juger un film sur ce qu’il aurait pu être mais certains films placent leur potentiel sur un piédestal et ne s’engage pas jusqu’au bout, c’est le cas de « Headshot ».

  21. par La Rédaction du Figaro

Un bon polar Thaïlandais mélancolique et atypique, à la violence fulgurante où il est question de karma.

  • Télérama
    par Pierre Murat

    Polar hypnotique, envoutant, dans la grande tradition du thriller à la Raymond Chandler. Révélation d'un comédien superbe...

  • A nous Paris
    par Fabien Menguy

    un film noir scorcesien, esthétiquement envoûtant, qui représentera la Thaïland aux Oscars.

  • Les Inrocks
    par Vincent Ostria

    Le spécialiste du film noir thaïlandais ne se renouvelle guère.

  • A voir à lire
    par Jonathan Deladerrière

    Vous l’aurez compris, Headshot est un pur produit thaïlandais. Oscillant entre rêverie solitaire, roman noir et quête de rédemption aux pays des gangsters, le film ne laisse pas indemne sans pour autant remporter l’adhésion. Funeste et soigné autant que bordélique et frontal, cette production asiatique demeure en tout cas une expérience presque métaphysique qui trouvera à coups sûrs son public.

  • Av Club
    par Alisson Willmore

    Malheureusement, « Headshot » est bien meilleur sur l’idée que sur la narration.