Français pour débutant

Si le talent d’observateur est là, le film finit par manquer d’humour, préférant se concentrer sur des effusions sentimentales penchant dangereusement vers le gnangnan. À voir comme le petit frère un peu timide de L’Auberge espagnole, le mordant en moins.

Rythmé par un mélange insipide de pop allemande et française, Français pour débutants offre, grâce à son innocuité et à sa gentillesse désarmante, l'occasion de sortir de la naphtaline l'adjectif "nunuche".

Premières «pelles» et premiers «râteaux» sont au rendez-vous de ce premier long qui laisse perplexe, tant son récit est conduit au premier degré, dans une naïveté confondante et source d’un ennui abyssal.