Toutes les critiques de Féminin plurielles

Les critiques de Première

  1. Première
    par Christophe Narbonne

    Le premier long de Sébastien Bailly n’en est pas vraiment un puisqu’il regroupe trois de ses courts métrages : Douce, Où je mets ma pudeur et Une histoire de France, trois singuliers portraits de femmes modernes. Une aide-soignante s’éprend d’un homme dans le coma ; une étudiante en histoire de l’art doit enlever son hijab pour passer un oral ; une chargée de communication de Tulle fait visiter la ville à une photographe allemande missionnée pour shooter François Hollande. Bailly dépeint des battantes qui luttent contre le système de l’intérieur, quitte à en payer le prix fort. On oscille entre le furieusement étrange (l’héroïne nécrophile de Douce), le culturellement ambigu (Où je mets ma pudeur et son érotisme à double tranchant) et le joliment scolaire (la romance gay dans Une histoire de France).